«Pendant huit ans, j’ai fait cinq fois par semaine l’aller-retour à Nyon pour les matches et les entraînements. Pour la première fois pendant le confinement, j’ai eu une coupure avec le basket et ça m’a fait réfléchir.» Pendant plusieurs semaines, Joël Wolfisberg, 25 ans, a mis son sport de cœur quelque peu de côté, jouant uniquement pour le plaisir avec des amis. «J’ai réalisé que je pouvais avoir beaucoup plus de temps pour moi, mon travail et tout le reste», lâche celui qui, depuis le début de l’année, jongle entre son job de dessinateur dans la construction métallique, à Préverenges, et son retour aux études pour décrocher le brevet fédéral de chef de projet.
«Si je ne faisais pas ce brevet-là, je ne l’aurais jamais fait, sourit l’habitant de Lonay. J’ai...