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Le BBC Nyon domine Pully et, pour l'instant, le championnat de LNB

Samedi soir, le BBC Nyon a facilement pris la mesure de Pully (70-53). Un succès décroché pourtant sans son intérieur Endrico McGregor.

30 oct. 2016, 15:38
Gino Lanisse perce la défense de Pully.

Les conclusions sont à remiser. Pour février, peut-être, pas avant, quand elles auront davantage de valeurs à l’approche des play-off. En ce début de saison, les équipes se rôdent, se cherchent, apprennent à se connaître ou font face – déjà! – aux premiers coups durs. Des blessures. Samedi, Pully et Nyon ont dû composer avec, ou disons, sans certains éléments. Des pions importants. Les blessés de longues dates, côté nyonnais: Xavier Paredes (qui assure entre-temps le commentaire des matches, avec plaisir et brio) et Marvin Owens. «Je pense que d’ici à trois ou quatre semaines, je serais opérationnel», dit d’ailleurs l’Américain, MVP de la saison dernière.

A cette liste s’est ajoutée l’absence de Rico McGregor, touché à l’aine. Diagnostic: là aussi, trois ou quatre semaines de patience. Pour le club du Rocher, c’est l’amer hic. Avant de mettre le cap sur le Far-West, vendredi, pour son repas de soutien. «Rico blessé, il s’agit d’une grosse absence. Comment allions-nous gérer cela? Plutôt bien», glisse Stefan Ivanovic, à l’issue du match.

Pully, privé notamment de Dramane Diarra, n’avait que peu d’arguments pour contester la victoire. A quelques encablures d’Halloween, le carrosse s’est transformé en citrouille. La performance, correcte mais pas transcendante, n’avait pas de quoi réveiller un mort. Le speaker a, plus d’une fois, tenté de secouer le Rocher. Le public a répondu, timidement. Jusqu’à ce que, durcissement du jeu local, le BBC Nyon, en cinq minutes, en deuxième période, porte l’écart à 20 points. Sans forcer.

Au final, les protégés de Fabrice Rey, sans atteindre des sommets, conserve la tête de ce championnat de LNB. Invaincus après ce nouveau succès (70-53). «Un départ parfait, oui, en termes de résultats. Pour le reste, nous avons encore une belle et grosse marge de progression, souligne avec lucidité Stefan Ivanovic. Nous pouvons avoir un très bon jeu en attaque et en défense, mais nous devons le développer. Cela demeure toutefois plus facile de construire à travers ces victoires, avec le sourire.»

 

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