Colin Kaepernick qui boycotte l’hymne américain, LeBron James qui soutient Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche. Plusieurs sportifs américains de renom font entendre leur voix dans le débat politique, à rebours de décennies de silence incarnées par la megastar du sport-business, Michael Jordan.
Avec San Francisco, Kaepernick a disputé en février 2013 le Super Bowl mais jamais jusqu’à fin septembre il n’avait fait la Une de «Time», le prestigieux hebdomadaire américain. Pour décrocher cet honneur, rare pour un sportif, Kaepernick, un métis de 28 ans coiffé d’une imposante coupe afro, a fait un geste sacrilège aux Etats-Unis: depuis le coup d’envoi de la saison, lorsque résonne, avant chaque match de son équipe, l’hymne, le «Star-Spangled Banner», le quarterback pose un genou à terre, en signe de défiance à un pays qui, selon lui, opprime la communauté noire.
«Encore des batailles...»
S’il est désormais conspué par une partie...