Raphaël Wilson a tendance à dégainer plus vite que son ombre. Peut-être parce qu'il s'est souvent entraîné au "Lucky Luke". Le Français tourne à près de cinquante pour-cent à 3 points, et plus de huitante-six (quatre-vingt-six, pardon) pour-cent au lancer franc. Son shoot, il l'a même prêté à Valentin Zaninetti, lors du match à Winterthour. Avant de le récupérer contre Pully et Swiss Central. Ses tirs ont fait mouche. Comme ses répliques, lui qui ne rate pas une occasion d'envoyer des piques. Mais l'arroseur finit parfois arrosé par ses coéquipiers…
Raphaël Wilson, comment fait-on pour avoir la main «chaude»?
Quand on met le premier, tout va bien. C’est surtout dans la tête, quand tes coéquipiers te mettent en confiance, tu n’as plus qu’à finir le travail.
Quand on a l’adresse, tout va-t-il comme une lettre à la poste?
Ouais. Après, quand on met tous nos shoots, il faut faire attention à ne pas que shooter et tomber dans un excès de shoots extérieurs.
Plutôt LeBron James ou Michael Jordan?
(Certain de la question, il éclate de rire) Joker! Jordan parce qu’il faut dire Jordan. Mais je paierais beaucoup d’argent pour voir LeBron contre Jordan de l’époque.
Que ressent-on quand on claque un dunk?
De l’agressivité, tu te sens bien parce que tu sais que tu as fait quelque chose de beau. Cela donne de l’adrénaline et l’envie de crier, de faire de grands gestes.
Le plus chambreur de l’équipe se fait-il aussi chambrer?
Bien sûr! Si quelqu’un fait un truc bizarre, se prend un contre, je suis le premier à lui dire: «Aaahh!» Alors quand ça m’arrive, ils me le rappellent aussi. Au début, ils n’osaient pas trop. Le chambrage est désormais rentré dans l’équipe. (Il rit)
Au Rocher, selon la rumeur, ton surnom serait «Princesse»...
Une fois à l’entraînement, c’était n’importe quoi, j’ai pété un câble et me suis mis dans le «corner». C’est Julie qui a dit ça, et maintenant tout le monde en profite pour me chambrer sur ça... Mais ce n’est pas moi la vraie petite princesse de l’équipe... A bon entendeur. (Il se marre)