Dans l'attente d'un procès, le Veveysan ne souhaite pas encore donner sa version détaillée des faits. "J'aimerais bien, mais ce n'est pas le moment", a reconnu celui qui avait été arrêté le 8 avril à la sortie d'une boîte de nuit. Une arrestation musclée - il a reçu un coup de matraque - qui lui a valu une fracture du péroné, synonyme de fin de saison prématurée.
Thabo Sefolosha s'est, en revanche, épanché sur les conséquences de cette fâcheuse arrestation. "Tous les aspects de ma vie quotidienne ont été affectés", a-t-il expliqué, soulignant les "désagréments physiques" de sa blessure, le "stress" provoqué chez sa famille en Suisse ou encore les "dommages pour sa réputation".
Le Vaudois, qui avait été arrêté avec son coéquipier Pero Antic, est aussi revenu sur les raisons de sa présence à New York cette nuit-là, et notamment sur le fait qu'il se trouvait encore dans la rue à 4 heures du matin. "Ce n'est pas un crime de sortir, même à 4 heures du matin. J'ai toujours été très professionnel, et même quand je prends du bon temps, je pense aux répercussions que cela pourrait avoir sur mes coéquipiers, mon équipe et toute la NBA", a-t-il relevé.
Thabo Sefolosha a ainsi rappelé qu'il était allé dans cette boîte de nuit pour fêter la fin proche de la saison régulière. "Nous venions de nous assurer la 1ère place de la Conférence Est. Du coup, nous avions décidé de prendre un peu de temps pour fêter cet accomplissement", a-t-il noté.
Thabo Sefolosha ne devrait pas pouvoir retourner sur un terrain avant le mois d'octobre, lui qui, outre sa fracture du péroné, a souffert de dommages ligamentaires. Quant aux Atlanta Hawks, privés de leur précieux arrière vaudois, ils viennent d'être sèchement éliminés en finale de la Conférence Est face à Cleveland (4-0 dans la série).