Depuis quelques semaines, le Stade balbutie son football. Après un départ prometteur, les contre-performances se sont succédées. La dernière en date, dimanche dernier, défaite à domicile, face à Köniz (0-1), fut la pire prestation des «jaune et noir» cette saison. Face aux Bernois, les Nyonnais ont montré de grosses lacunes. Certes, ils ont eu la possession du ballon mais se sont montrés inoffensifs en attaque. La faute à un jeu offensif trop prévisible, sans changements de rythme, sans génie.
Ces constats n’ont pas échappé aux dirigeants nyonnais et coûté sa place à l’entraîneur, Vittorio Bevilacqua, limogé sans ménagement mardi (voir nos éditions de mercredi et jeudi). Le coach viré, l’équipe retrouvera-t-elle la belle dynamique affichée il y a peu? «Le coach parfait n’existe pas, glisse Guillaume Golay, le capitaine nyonnais. La décision de se séparer de l’entraîneur a surpris toute l’équipe. Cela fait bizarre mais on doit vivre avec cela....