Depuis quinze ans, à chaque match de la première équipe aux Rojalets, Ali Gökok fait les cent pas derrière les buts, près de la buvette. Mais si le président de l’US Terre Sainte vit toutes les parties à cette même place, ce n’est pas par superstition ou pour filer remonter les bretelles de ses troupes dans les vestiaires à la mi-temps. «En quinze ans, je ne l’ai fait qu’une fois, lors d’un match de la «deux». On gagnait 4-0 mais on avait pris deux cartons rouges et quatre jaunes», se souvient le Turc.
Si Ali Gökok reste toujours près de l’entrée de l’enceinte des «violet et vert», c’est avant tout pour préserver son image et éviter de sortir de ses gonds. «Dans les tribunes, il y a beaucoup de personnes qui parlent et, parfois, avec l’adrénaline et l’engouement, il peut y avoir des paroles qui sortent et qu’on regrette, sourit...