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Attribution du Mondial 2006: le président de la DFB démissionne

Le président de la Fédération allemande de football a présenté lundi sa démission après le scandale concernant les conditions d'attribution de la Coupe du monde 2006.

09 nov. 2015, 17:43
Wolfgang Niersbach a présenté lundi sa démission.

Le président de la Fédération allemande (DFB), Wolfgang Niersbach, a annoncé lundi qu'il démissionnait de ses fonctions, emporté par le scandale de corruption présumée autour de l'attribution de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Sa succession sera assurée par ses vice-présidents, Reinhard Rauball et Rainer Koch.

"Je me suis rendu compte que le temps était venu pour moi d'en prendre la responsabilité politique", a déclaré M. Niersbach dans un communiqué diffusé à l'issue d'une audition par ses pairs au siège de la Fédération à Francfort. "J'étais là depuis le premier jour de la candidature pour la Coupe du monde 2006, (...) j'ai travaillé à travers les années d'une façon propre, digne de confiance et correcte", a-t-il ajouté.

"Dans les domaines qui m'ont été assignés, le marketing, les médias, les accréditations et l'organisation de l'événement, je peux dire avec bonne conscience que je n'ai personnellement rien à me reprocher", a poursuivi cet ancien journaliste de 64 ans.

L'annonce de sa démission est intervenue à l'issue d'une audition par les patrons des seize associations régionales qui composent la Fédération allemande. Au coeur de cette réunion de crise: le scandale autour de l'obtention de l'organisation du Mondial 2006 en l'Allemagne et les 6,7 millions d'euros que la DFB aurait versés à la FIFA.

M. Niersbach siégeait au Comité d'organisation du Mondial 2006, présidé par Franz Beckenbauer. Selon lui, ces 6,7 millions d'euros ne constituaient pas un pot-de-vin visant à assurer à l'Allemagne le Mondial, mais un montage payé par l'ex-patron d'Adidas, Robert Louis-Dreyfus, avec l'intervention de M. Beckenbauer afin d'obtenir de la FIFA une subvention de 170 millions d'euros pour aider à l'organisation du Mondial.

La FIFA a rejeté en bloc ces affirmations et M. Beckenbauer a admis "une erreur" dans ce scandale, soutenant qu'il n'y avait "pas eu de voix achetées".

 
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