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Bâle continue sa route, Grasshopper s'arrête

En faisant un nul à Tel-Aviv (3-3), les Rhénans ont pris le départ idéal. En revanche, les Zurichois quittent la Ligue des champions. Ils n'ont pas pu marquer face à Lyon (0-1).

07 août 2013, 07:00
Mohamed Salah (en rouge et bleu face à Yoav Ziv) et Bâle ont pris un départ idéal avant de se faire peur pour finalement franchir l'obstacle Maccabi Tel Aviv.

Bâle a franchi un premier obstacle vers la phase de poules de la Ligue des champions. Les Rhénans ont sorti Maccabi Tel-Aviv au troisième tour qualificatif en faisant 3-3 en Israël (1-0 à l'aller), après avoir mené 3-0 après 32 minutes.

Cette partie a épousé un scénario pour le moins rocambolesque. Bâle a assommé son adversaire en marquant trois fois en un peu plus d'une demi-heure. Schär (5e, penalty), Salah (21e) et Diaz (32e) assuraient ainsi virtuellement la qualification pour les barrages. "Cela a été un début de match presque parfait. Jouer ainsi à l'extérieur était un vrai rêve", expliquait le gardien Yann Sommer.

Des espaces dans au milieu de terrain

Mais les Suisses se sont ensuite déconcentrés, de manière aussi étonnante qu'incroyable. Avec pour conséquence un improbable retour israélien: un malheureux autogoal de Schär (34e), suivi dans la foulée d'une belle réussite de Zahavi (36e), lequel abusait un Schär qui pensait peut-être encore au but précédent. Le Maccabi égalisait ensuite par Radi (54e) et pouvait à nouveau y croire. "Nous avons laissé trop d'espace aux Israéliens au centre du terrain" , regrettait le portier bâlois.

Devant l'écroulement des siens, Murat Yakin réagissait en renforçant son secteur défensif. Streller, fatigué de batailler seul en pointe, était remplacé par Sauro, le FCB passant ainsi à une arrière-garde composée de cinq hommes. L'entraîneur bâlois sortait aussi Philipp Degen au profit d'un Voser plus fiable défensivement. Cette double mesure permettait aux Rhénans de stopper l'hémorragie, Sommer n'étant plus inquiété ensuite à l'exception d'un bel arrêt sur une tête de Prica (89e). "Si on avait encaissé le 4-3, ce serait vraiment devenu très chaud" , avouait Yakin.

Promis à une soirée difficile dans la fournaise du Bloomfield Stadium, les Bâlois, très vifs, avaient réalisé le début de match parfait. Ils bénéficiaient d'un penalty après moins de cinq minutes pour une faute de Yeini sur Stocker: la sanction était transformée avec brio par Schär.

Unique buteur du match aller voici une semaine, Stocker était encore impliqué sur les deux autres buts du FCB. Il récupérait le ballon à mi-terrain avant de décaler Salah pour le 0-2. Puis il était à l'origine du superbe but de Diaz en servant Streller, lequel remettait en retrait pour le Chilien. Avec trois longueurs d'avance, quatre au total, les hommes de Murat Yakin semblaient idéalement placés pour gérer tranquillement la suite des opérations. Et pourtant...

GC sans démériter

Grasshopper ne disputera pas les barrages de la Ligue des champions. Comme à l'aller, le vice-champion de Suisse s'est incliné 1-0 devant Lyon au troisième tour qualificatif de la C1. Et il peut s'en mordre les doigts! Malgré une nouvelle prestation de haut vol, GC a courbé l'échine à la 82e au terme d'une rupture conclue par un Clément Grenier exaspérant de comédie à chaque contact. Une chose est sûre, Grasshopper a des hommes de parole. Ne déviant pas d'un pouce de son plan de bataille, il s'est présenté sur leur pelouse en bloc compact. Ce qu'il n'avaient toutefois pas dit, c'est qu'il avait réservé un traitement musclé à son adversaire. Tant et si bien que, durant la première demi-heure, GC en a presque oublié de jouer... Les choses se sont ensuite quelque peu calmées. La similitude avec la rencontre aller a été totale, Grasshopper semblant en mesure de passer l'épaule devant un OL bousculé et sous pression, mais n'y parvenant désespérément pas pour finir par plier.

La frustration est donc totale pour des Zurichois plus qu'à niveau. Car quand la logique du papier et des budgets - celui de Lyon est environ 13 fois supérieur à celui de GC - ne se reflète absolument pas sur le terrain, impossible pour le "petit" de ne pas être assailli par les regrets. Même si, il faut le reconnaître, il a manqué d'efficacité, d'un peu de puissance athlétique et de beaucoup de précision technique pour véritablement emballer la partie. Autant de détails qui font toute la différence sur la scène européenne.

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