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Blatter évoque "un gentleman's agreement" pour le paiement controversé à Platini

Suspendu 90 jours par la FIFA, Joseph Blatter a évoqué un contrat avec Platini, un "gentleman's agreement", concernant le paiement controversé de deux millions de francs.

16 oct. 2015, 18:21
Joseph Blatter a parlé d'un "gentleman's agreement" concernant le paiement controversé de 2 millions de francs à Michel Platini.

Le président démissionnaire de la FIFA Joseph Blatter a parlé pour la première fois d'un "gentleman's agreement" concernant le paiement controversé de 2 millions de francs à Michel Platini, sur la Radio Rottu Oberwallis.

"C'était un contrat que j'avais avec Platini, un gentleman's agreement, et il a été mis en oeuvre, je ne peux pas donner de détails", a dit le dirigeant mis en examen par la justice suisse et suspendu 90 jours par la commission d'éthique de la FIFA pour ce versement controversé.

L'expression "gentleman's agreement" évoque habituellement un accord informel entre deux personnes, pas forcément écrit. Contrat écrit ou simplement tacite: la nature de l'accord qui a donné lieu au fameux versement est une question centrale depuis qu'a éclaté l'affaire de ce paiement de 2 millions de francs à Platini en 2011, pour des travaux de conseiller effectués de 1999 à 2002.

Platini, dont la justice suisse a recueilli le témoignage dans cette affaire, a également été suspendu 90 jours par la commission d'éthique. Le président français de l'UEFA est toujours candidat à la présidence de la FIFA. Interrogé sur la régularité de cet accord avec l'ex-capitaine de l'équipe de France, Blatter a affirmé: "Cela a été fait dans les règles".

Suspendu, a-t-il le droit de s'exprimer? "Je n'ai pas le droit d'aller dans un stade de foot, mais j'ai le droit de parler avec qui je veux. Je ne suis pas mis à l'écart, je suis seulement suspendu", a-t-il soutenu. "Mon but est de présider le congrès du 26 février, c'est mon objectif. Je ne crois pas que ce congrès sera repoussé", a également avancé M. Blatter.

Il a par ailleurs surtout protesté contre sa "pré-condamnation" par les médias, indiquant que sa suspension avait été "un choc", et qu'il ne comprenait pas pourquoi on lui interdisait l'accès à son bureau: "Je n'ai pas volé, je n'ai pas tué, je n'ai favorisé personne!"

La suspension lui donne du temps "pour réfléchir", mais il déclare "aller bien, bien que ce soit un moment difficile".

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