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Brésil: laissé à l'abandon depuis plus de 3 mois, le stade Maracanã de Rio va reprendre du service

Gazon jaune, éclairage coupé, cambriolages à répétition, le stade Maracanã de Rio a été laissé à l'abandon depuis plus de 3 mois, à cause d'un conflit entre le concessionnaire du stade et les organisateurs des Jeux olympiques de 2016. Mais il devrait à nouveau vibrer le 8 mars prochain, pour le match entre Flamengo et San Lorenzo.

22 févr. 2017, 22:38
Après les Jeux Olympiques de Rio, le stade Maracanã a été laissé à l'abandon.

Fermé depuis la fin de l'année, le stade Maracanã accueillera le 8 mars un match qui opposera Flamengo, le club de Rio, aux Argentins de San Lorenzo, pour le compte de la Copa Libertadores, a annoncé mercredi le club brésilien.

Le temple mythique du football brésilien est laissé à l'abandon à cause d'un imbroglio politico-juridique qui oppose le concessionnaire privé du stade au comité organisateur des JO 2016. Le gazon est jauni, l'électricité a été coupée et des cambriolages ont été déplorés ces dernières semaines.

Flamengo assure pourtant dans un communiqué avoir "trouvé un accord avec le concessionnaire Maracanã SA" pour y organiser la rencontre, "après une longue étude technique de viabilité". Le consortium Maracanã SA, dont l'actionnaire principal est le géant du BTP Odebrecht, s'est refusé à reprendre le stade en main en octobre, considérant que le comité n'avait "pas respecté l'engagement de le restituer dans l'état où il l'a trouvé".

Selon le gouvernement de l'État de Rio, propriétaire du stade, le concessionnaire est pourtant bien responsable de sa gestion. La justice brésilienne l'a même obligé à reprendre ses activités, mais la décision a été contestée en appel.

 

Flamengo souligne que l'accord trouvé avec Maracanã SA est "ponctuel" et n'a "aucune relation avec le processus de négociation de la concession en cours". Le consortium a déposé en juin 2016 une demande de rescision du contrat de concession signé en juin 2013 pour "non respect des clauses originelles".

Deux mois après sa signature, le gouvernement de Rio avait en effet changé les règles du jeu. Cédant à la pression populaire, il avait interdit la démolition d'une école et de stades de natation et d'athlétisme adjacents où Maracanã SA devait construire un parking et un centre commercial.

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