La FIFA souhaite agir afin d'améliorer le traitement des commotions cérébrales dans le football. Selon le "Tages-Anzeiger", la Super League jouera un rôle de précurseur en adoptant un projet pilote de l'instance internationale.
L'image du choc à la tête subi par l'Allemand Christoph Kramer lors de la finale de la Coupe du monde a marqué les esprits. Titubant, il avait même demandé à l'arbitre du match s'il jouait bien la finale. Impuissante devant ce cas, la FIFA a décidé de prendre des mesures pour permettre de réagir rapidement et d'éviter de graves conséquences lorsque de tels chocs se produisent sur les terrains de football.
Le projet pilote entrepris par la FIFA sera mené en Suisse, où plusieurs clubs de Super League (GC, Bâle, YB, Sion, Vaduz et Zurich) ont accepté de soumettre leurs joueurs à des tests cognitifs. Ils seront réexaminés en cas de choc ou de commotion cérébrale, afin de recueillir des données susceptibles d'améliorer la prise en charge des futurs cas.
L'objectif à long terme de la FIFA est d'établir un catalogue de mesures dans l'optique de la Coupe du monde 2018 en Russie.