La nouvelle est tombée ce lundi: deux joueurs du Stade Nyonnais ont été testés positifs au coronavirus. Le premier, un élément en test, a ressenti des symptômes vendredi, après le match amical contre Lyon. Le club de Colovray lui a alors immédiatement demandé de rester à la maison. «Dimanche, ce joueur nous a communiqué qu’il avait été testé positif. Nous avons donc envoyé toute l’équipe se faire tester», indique le manager général Varujan Symonov, confirmant une information de «20 minutes».
Résultat: un autre joueur des «jaune et noir» s’est révélé être positif au coronavirus. Il a été mis en quarantaine, bien qu’il soit asymptomatique. «Samedi, il était même l’un des meilleurs sur le terrain», confie Varujan Symonov. Car, oui, ce week-end, le Stade Nyonnais a affronté Annecy, à Divonne. Le club français a d’ailleurs décidé de suspendre toutes les activités de sa première équipe, et ce jusqu’à nouvel ordre, comme il l’explique dans un communiqué publié, ce lundi soir, sur son site.
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De son côté, le Stade Nyonnais va continuer sa préparation normalement. «Hormis ces deux cas, tous les autres joueurs et l’entraîneur sont négatifs», justifie le manager général qui s’est, lui aussi, fait dépister.
«La situation risque de devenir ingérable»
Le club vaudois avait déjà procédé à un dépistage massif avant sa rencontre contre Nantes, à la demande du club français. A Colovray, où les Nyonnais partagent l’infrastructure avec Stade Lausanne Ouchy, désinfectants et masques sont devenus aussi indispensables que les protège-tibias et les crampons.
Mais le Stade doit également faire face à quelques difficultés supplémentaires, puisque les «jaune et noir» passent passablement de temps sur la route, Colovray étant préservé et préparé pour la phase finale de la Youth League. «Dans ce contexte, on peut s’attendre à tout, même si l’on fait le nécessaire. Ces temps, on doit jouer à l’extérieur. En se déplaçant, on ne risque pas seulement de perdre mais aussi d’attraper le virus. Quand tous les championnats – y compris les amateurs – auront repris, cela risque de devenir ingérable», conclut Varujan Symonov.