A la fin de la partie, ils se sont serré chaleureusement la main et ont fait un brin de causette. Sur le terrain, en toute décontraction. " Rolf Fringer m'a dit que nous jouons bien au foot ", rapporte Julien Marendaz, l'entraîneur d'Echallens (1L) heureux du compliment. Ce 32 e de finale de Coupe de Suisse, le mentor de Zurich l'avait sérieusement préparé. Rolf Fringer était, en effet, venu observer plus d'une fois les Vaudois. Preuve que les "gros" ne prennent plus les "petits" de haut.
Dimanche, sous un beau soleil de septembre, Echallens n'aura donc pas imité Quevilly, club français de 3 e division qui fut sa source d'inspiration (l'histoire a d'ailleurs valu au club des Trois Sapins et à son coach un article dans le quotidien "L'Equipe"). Les Challensois, pas bien entrés dans le match, n'auront même pas eu le temps de vivre pleinement ce moment, d'y croire...