L’accord passé entre le comité en place et les «historiques» aura-t-il des effets immédiats sur le plan sportif? Questionné, mercredi, en début de soirée, Philippe Mortgé répond: "Ces accords pourraient (devraient) permettre de dialoguer de manière courtoise". Le président du Stade Nyonnais fait, tout particulièrement, référence à la table ronde prévue ce jeudi 30 juillet à 10h30. "Cette réunion devrait être constructive et nul ne sait ce qui peut en ressortir", ajoute-t-il.
Cependant, sur le plan sportif, rien n’est résolu. «S’il est «toléré» que l’équipe soit dirigée par Stéphane Guex, ce dernier n’est pas en possession des diplômes requis pour le poste. Et, il n’est pas question que Sébastien Bichard s’immisce dans le groupe. Je vous rappelle qu’il a été licencié et que l’on ne va pas céder au chantage», souligne Philippe Mortgé.
Mais alors, comment les «jaune et noir» vont-ils sortir de cette impasse et parvenir à aligner une équipe, mercredi 5 août, pour la reprise du championnat de Promotion League, face à Bâle? «L’équipe a besoin d’un patron. Nous ne souhaitons pas que l’on nous reproche de laisser l’équipe sans entraîneur et nous allons, dans les prochaines heures, nommer un technicien diplômé à la tête de l’équipe. Nous disposons de deux ou trois pistes. Il y a une équipe à Nyon et il n’est pas normal que les joueurs se rallient à un comité illégitime. On doit enterrer la hache de guerre et jouer au football.»
Les paroles empreintes de bon sens du président trouveront-elles un écho favorable auprès des joueurs dissidents - et de leur(s) conseiller(s) -? Réponse attendue dans les prochains jours.