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Europea League: Bâle s'incline 3 à 0 face au FC Séville

Le FC Bâle s'est incliné 3 à 0 jeudi soir à Séville lors du match retour des 8es de finale.

17 mars 2016, 22:59
Bâle a pris l'eau jeudi soir à Séville.

Le FC Bâle n'était pas de taille face au double tenant du titre. Les Rhénans, qui avaient obtenu chez eux un match nul (0-0) dont ils ne savaient finalement pas vraiment quoi faire, ont bu la tasse sur le terrain du FC Séville (3-0), en 8es de finale retour de l'Europa League.

La formation d'Urs Fischer n'a pas existé à Sanchez-Pizjuan. La désagréable impression qui s'était dégagée de la première manche en Suisse s'est confirmée en Espagne: les Sévillans avaient joué avec le frein à main. Cela n'a en revanche pas été le cas devant leur public.

D'emblée, sous l'impulsion notamment de José Antonio Reyes (ex-Arsenal, Real et Atletico), les hommes d'Unai Emery ont exercé une pression constante sur un FCB dépassé. A l'image d'un Daniel Hoegh vainqueur haut la main du nanar du pire acteur. Revenu de blessure il y a une semaine seulement, après une pause de plus de quatre mois, le défenseur danois a perdu de vue Adil Rami sur l'ouverture du score (35e) puis s'est troué sur les deux buts inscrits coup sur coup par Kevin Gameiro en moins d'une minute (44e et 45e).

Bilan mitigé

Mi-temps, 0-3, 38% de possession de balle, verdict sans appel. La seconde période n'a été qu'une formalité. Il fallait bien aller au bout du match. L'entrée à l'heure de jeu de Breel Embolo, suspendu à l'aller et remplaçant au retour (les intentions de Fischer étaient claires), n'a même pas apporté le petit grain de folie espéré.

Dernière formation suisse encore en lice sur la scène européenne, le FCB retournera donc à ses tâches domestiques, dès ce week-end à Sion, avec la difficile mission de tirer un bilan sur sa saison internationale. Difficile car on trouve de tout dans la campagne rhénane 2015/16. Du très bon, avec la qualification arrachée in extremis à Saint-Etienne au tour précédent ou avec la première place de son groupe devant la Fiorentina (ce qu'aucun club helvétique n'avait jamais réussi à faire lors d'une phase de poules). Mais aussi du plus que moyen.

Flamboyance perdue

Même si ce FC Séville partait favori sur le papier, on ne peut pas s'empêcher de penser que le Bâle des dernières saisons - celui qui avait triomphé de Manchester United, de Liverpool ou encore de Tottenham - aurait eu sa chance. Mais l'équipe dirigée par Urs Fischer, solide, appliquée et studieuse, n'a ni le panache ni la flamboyance de celles qui l'ont précédée à Saint-Jacques. L'élimination en barrage de la Ligue des champions par le très modeste Maccabi Tel Aviv - la seule formation des huit groupes de C1 à n'avoir marqué aucun point... - est là pour le rappeler.

Ces choses arrivent obligatoirement à des clubs qui, comme le FCB, doivent faire face à de nombreux chamboulements dans leur effectif chaque année. Et cela ne prétérite nullement les chances bâloises dans la conquête d'un septième titre de champion de Suisse consécutif. Les Rhénans devancent Young Boys de quatorze points malgré un match en retard. Une vérité comptable qui en dit long aussi sur ce qu'est, aujourd'hui, la Super League.

Tous les résultats

Europa League. 8es de finale: Retour: Aller:
Valence - Athletic Bilbao* 2-1 (2-0) 0-1
Bayer Leverkusen - Villarreal* 0-0 0-2
Lazio Rome - Sparta Prague* 0-3 (0-3) 1-1
FC Séville* - Bâle 3-0 (3-0) 0-0
Manchester United - Liverpool* 1-1 (1-1) 0-2
Tottenham - Borussia Dortmund* 1-2 (0-1) 0-3
Sporting Braga* - Fenerbahce Istanbul 4-1 (1-1) 0-1
Anderlecht - Shakhtar Donetsk* 0-1 (0-0) 1-3

* = qualifié pour les quarts de finale (7 et 14 avril), tirage au sort vendredi à Nyon

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