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Fin d'aventure pour le FC Bâle en Champions League

Déjà battus à l'aller (2-1), les Rhénans ont subi le même sort sur la pelouse des Roumains de Cluj (1-0), au cours d'un barrage retour qui n'a fait que confirmer la tendance: ce FCB-là n'est pas encore prêt à se mêler à la lutte avec les meilleurs.

29 août 2012, 22:35
Les Bâlois Cabral et Gaston Sauro déçus, ils ne participeront pas à la Champions League cette saison.

Contrairement à la semaine passée, où la défaite avait été rageante, Bâle n'a rien produit de bon au stade Constantin Radulescu. Pris en défaut à la 20e sur un centre de Valente pour un Kapetanos bien trop seul dans la surface, il s'est avéré inférieur à son adversaire, lequel goûtera aux étoiles pour la troisième fois de son histoire après 2008/09 et 2010/11. Rien n'est allé dans le sens de la formation de Heiko Vogel, qui a même vu Alexander Frei envoyer un penalty au-dessus des buts de Felgueiras à la 43e...

Bâle, privé des percutants Stocker (suspendu) et Salah (blessé), n'avait tout simplement pas les armes pour se hisser une fois de plus dans le gotha européen. L'échec n'a rien de déshonorant et rappelle à la raison ceux qui pensaient que la présence d'un club helvétique en phase de groupes est chose acquise ou banale. Il n'en est rien, surtout quand le club en question vit une période de transition et cherche à se rebâtir une équipe.

Corollaire de cette élimination, le champion de Suisse devra faire sans la colossale manne financière promise aux participants de la C1 et se rabattre sur le pécule, ô combien plus modeste, que lui rapportera sa présence en phase de poules de l'Europa League (tirage au sort vendredi à 13h00).

Une qualification pour la Ligue des champions est, en principe, la garantie de récolter plus d'une vingtaine de millions de francs (tout compris). En revanche, la C2 ne devrait permettre au FCB de n'engranger qu'une dizaine de millions, dont quatre en guise de prime de participation. En Europa League, une victoire vaudra 240 000 francs et un nul 120 000 (contre respectivement... 1,2 mio et 600 000 en C1).

Mais Bâle n'a pas encore de souci à se faire du côté de son compte en banque et n'est pas obligé de changer, dans l'immédiat, son train de vie. Son président Bernhard Heusler le disait déjà l'année passée, au moment de sa prise de pouvoir: le club peut vivre une ou deux saisons sans Ligue des champions. D'autant plus quand il réalise d'excellentes opérations sur le marché des transferts, comme ce fut le cas cet été avec les 25 mio de francs perçus pour Shaqiri et Xhaka.  

Des transferts ainsi que les départs de Chipperfield et Huggel qui ont incontestablement contraint Bâle à repartir de zéro ou presque. Des recrues comme Sauro en défense centrale ou Diaz au milieu ont encore besoin de temps pour être intégrées. On se souvient par exemple qu'Abraham - lui aussi parti durant le mercato estival -  avait montré des performances souvent insuffisantes pendant un an et demi avant de devenir l'incontesté chef de l'arrière-garde bâloise.   
Dans ce contexte, les lacunes de certains (notamment des latéraux Steinhöfer et Park), compensées les saisons précédentes par la cohésion de l'équipe dans son ensemble, coûtent aujourd'hui plus cher.   
Il serait toutefois trop présomptueux d'annoncer la mort du FCB.  Mais les autres équipes de Super League peuvent commencer de croire que, cette année, une opportunité existe de ravir le trône du géant  rhénan, dont les supporters, habitués aux soirées fastes, ne pardonnent plus rien et installent peu à peu un climat tendu. 

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