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Football: le président de l'ASF Peter Gilliéron ne briguera pas de nouveau mandat en 2019

Peter Gilliéron, président de l'ASF depuis 2009, ira au bout de son mandat en mai prochain, mais n'en briguera pas de nouveau. Le Bernois a annoncé sa décision vendredi en conférence de presse. Cette dernière n'a révélé aucun chamboulement majeur au sein de l'organisation de l'association.

24 août 2018, 15:35
Peter Gilliéron, pris dans la tourmente qui secoue le football suisse depuis la Coupe du monde, a annoncé sa décision vendredi en conférence de presse à l'issue d'une séance du comité central.

Peter Gilliéron, président de l'ASF depuis 2009, ira au bout de son mandat en mai prochain mais ne se représentera pas. Le Bernois a annoncé sa décision vendredi en conférence de presse à l'issue d'une séance du comité central très attendue.

Cette prise de parole intervient alors que l'été a été chaud pour le football suisse, au sein duquel règne le désordre depuis le Mondial. Après l'affaire de l'aigle bicéphale, celle des joueurs binationaux qui a contraint le secrétaire général Alex Miescher à présenter sa démission et celle de Valon Behrami qui a fragilisé la position du sélectionneur Vladimir Petkovic, Peter Gilliéron, élu en 2009, a décidé non pas de démissionner à son tour, mais de ne pas briguer un sixième mandat.

 

 

"J'avais déjà pris cette décision au moment de ma dernière élection, assure-t-il, et je voulais le communiquer à la fin de l'année. Mais la situation actuelle m'a poussé à le dire aujourd'hui."

L'ASF a mandaté l'entreprise de Bernhard Heusler et Georg Heitz, l'ancien président du FC Bâle (et membre du comité central) et l'ex-directeur sportif du FCB, pour mener à bien un audit interne afin d'identifier les manquements au sein de la Fédération et de proposer des solutions.

Deux mesures ont déjà été prises pour professionnaliser l'encadrement de l'équipe de Suisse: l'engagement de Vincent Cavin comme coordinateur sportif et celui de Damien Molar en tant que team manager.

Claudio Sulser, le délégué auprès des équipes nationales lui aussi parfois visé par les critiques, a annoncé pour sa part que son rôle précis devait être redéfini afin qu'il puisse encore plus épauler le sélectionneur dans ses fonctions.

Petkovic "triste" pour Behrami

Vladimir Petkovic n'avait absolument pas l'intention de mettre à la retraite plusieurs joueurs de l'équipe de Suisse, dont Valon Behrami. Mais le milieu de terrain de l'Udinese aurait surréagi, à en croire le sélectionneur national.

 

 

"Je n'ai pas le droit de mettre un joueur à la retraite, j'ai en revanche la compétence technique de sélectionner ou pas un joueur", explique le Mister. "Je voulais simplement informer certains joueurs que je comptais profiter des matches de cet automne pour donner leur chance à d'autres afin d'avoir tous les éléments en main pour prendre ma décision au printemps prochain, quand commenceront les éliminatoires de l'Euro 2020", raconte le Tessinois.

Behrami faisait partie de ces joueurs, tout comme le capitaine Stephan Lichtsteiner, Gelson Fernandes, Johan Djourou ou Blerim Dzemaili. "Tout le monde l'a bien compris, Gelson l'avait même anticipé et avait décidé de se retirer. Tout le monde sauf une personne qui est, malheureusement, Valon. je suis triste pour lui, il ne mérite pas cela, après tout ce qu'il a donné à l'équipe."

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