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Football: des supporters déchaînés de GC font fuir le personnel du train

Après la rencontre opposant le Lausanne-Sport à GC, le train spécial censé rejoindre Zurich a été vandalisé par des supporters. Le convoi a dû être arrêté d'urgence vers Chavornay (VD) et le personnel a quitté le train.

02 mai 2018, 11:27
Le train n’a rejoint Zurich que lorsqu'une trentaine de policiers vaudois et une dizaine d'agents de la police des transports sont venus en renfort.

Des agents de la police des transports et le conducteur du train spécial qui ramenait samedi soir de Lausanne les fans de Grasshopper ont eu chaud. En actionnant le frein d'urgence dans la campagne vaudoise, ils ont pu semer des hooligans bien décidés à en découdre.

Les troubles ont déjà commencé en gare de Lausanne, quand des supporters ont actionné plus d'une dizaine de fois le frein d'urgence pour permettre à des retardataires de rejoindre le convoi après le match de football entre Lausanne et Grasshopper, précise mercredi à l'ats Alexandre Bisenz, porte-parole de la police vaudoise. Il confirme ainsi des informations du Tages-Anzeiger.

Avant d'entreprendre leur voyage de retour à Zurich, les fans ont aussi jeté des bouteilles, des canettes de bière et même des sièges du train de supporters sur le quai lausannois, poursuit-il. Et peu après la gare de Chavornay (VD), ce sont deux agents de la police des transports qui ont tiré le frein d'urgence pour échapper à des fans qui les poursuivaient dans les wagons.

"Les deux agents ont reculé de porte en porte depuis Lausanne, à mesure que des supporters les défonçaient l'une après l'autre", raconte M. Bisenz. Au final, piégés face à environ 200 fans dans les couloirs du train, ils ont décidé d'actionner le frein pour s'échapper en compagnie du conducteur. Selon la police, ils ont pu s'enfuir avant de recevoir des coups ou des projectiles.

La police a mobilisé un groupe d'agents en renfort après avoir été avertie du grabuge. Tout au long du trajet, les centrales de police ont aussi été alarmées. La suite du voyage jusqu'à Zurich s'est déroulée plus calmement, d'après le journal alémanique, mais avec d'importants retards: le personnel ferroviaire devant être remplacé, le convoi n'est arrivé qu'à l'aube.

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