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Football – finale de la Ligue des champions : le Real Madrid bat Liverpool 3 à 1

Au terme de la finale de la Ligue des champions, disputée par le Real Madrid et Liverpool, le Real de Zidane s'est imposé 3 à 1 et conserve ainsi son titre.

26 mai 2018, 22:38
Le Real s'offre ainsi une quatrième victoire en cinq ans.

 Le Real Madrid restera pour la troisième année consécutive roi d'Europe. Les Espagnols ont remporté 3-1 une finale rocambolesque contre Liverpool grâce à une des pires prestations qu'un gardien ait jamais livrées et un des plus beaux buts de l'histoire de la compétition.

Liverpool a décidément le chic pour faire souffler un vent de folie sur les finales de C1. Mais le Real, comme s'il avait toujours réponse à tout en C1, a su se sortir du traquenard red pour ajouter à sa légende un treizième sacre continental (septième finale remportée consécutivement).

Quatre épisodes de ce match désarticulé resteront forcément dans les mémoires. Avec un mauvais acteur principal: Loris Karius, coupable de deux gestes inadmissibles à ce niveau et qui a pour le coup refusé de passer la médaille du finaliste autour de son cou.

Premier acte: le 1-0 de la 51e. Karius a offert l'ouverture du score en voulant relancer à la main, alors que Karim Benzema était juste devant lui. Le Lyonnais a simplement tendu la jambe, regardant ensuite le ballon filer tout doucement dans les buts. Une réalisation bien moins esthétique que la volée de... Zinédine Zidane contre Leverkusen en 2002 - qui était le dernier Français à avoir marqué en finale de C1 - mais tout aussi importante.

Deuxième acte: le 3-1, inscrit par Gareth Bale d'une lourde frappe à la 83e. Lourde, certes, mais centrée et que Karius aurait dû maîtriser sans problème. Sauf que l'Allemand s'est encore complètement raté et a ainsi annihilé les dernières velléités des Reds.

 

 

Bale avait déjà été un des hommes forts du match en signant le 2-1 à la 63e d'un joyau: un retourné acrobatique à la réception d'un centre de Marcelo (troisième épisode marquant). Le Gallois était entré en jeu deux minutes plus tôt seulement. Encore un coaching gagnant pour Zinédine Zidane.

Peut-être un peu "à l'arrache", ce succès n'en est pas moins un pavé de plus sur le glorieux chemin de Zizou, qui devient ainsi le premier entraîneur à soulever trois fois de suite la plus belle de toutes les coupes promises aux clubs.

Pour bien mesurer ce qu'a accompli le Marseillais: plus aucune équipe n'avait réalisé la passe de trois depuis Bayern Munich (1974 - 1976), et pareil exploit n'était arrivé que trois fois auparavant (le Real lors des cinq premières éditions de 1956 à 1960 et Ajax Amsterdam de 1971 à 1973).

Au passage, ce Real Madrid qui n'a pas toujours fait bonne impression et qui a eu très chaud en quart de finale contre la Juventus - on se souvient de la polémique sur l'arbitrage qui a suivi - a quand même réalisé un parcours hallucinant. Avec, pour victimes, les champions de France (PSG), d'Italie (Juve) et d'Allemagne (Bayern), avant de dompter la furia des Reds pour remporter la palme alors qu'il avait terminé deuxième de sa poule (fait très rare).

 

 

Liverpool, dominé la plupart du temps mais qui avait égalisé à la 55e par Sadio Mané (lequel a encore tiré... sur le poteau à la 70e), était un peu trop juste pour détrôner les rois madrilènes. Les Anglais ont été assommés dès la 30e minute, avec la sortie sur blessure de celui qui permettait les espoirs les plus fous, Mohamed Salah.

L'ancien joueur du FC Bâle a été le protagoniste malheureux de la première image forte de cette finale, en se blessant à l'épaule après un duel (irrégulier) avec Sergio Ramos. L'Egyptien a quitté la pelouse en larmes, craignant peut-être pour sa participation à la Coupe du monde. Triste, évidemment, mais peut-on se permettre de dépendre autant d'un seul joueur pour prétendre devenir champion d'Europe ?

Scenario presque identique pour Daniel Carvajal à la 36e, blessé après un contact avec Dejan Lovren. Le latéral du Real avait déjà connu pareille mésaventure lors de la finale 2016 et avait dans la foulée dû tirer un trait sur l'Euro... Pas sûr que l'Espagnol aura vraiment le coeur de fêter ce sacre avec ses partenaires qui, eux, ne bouderont pas leur plaisir.

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