Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Football - les finales des Coupes d'Europe: en 2005, le miracle d'Istanbul

Trois fois par semaine et jusqu’à fin juin, on vous propose de revivre une finale de légende en Coupe d’Europe. Ce mardi, on replonge en 2005, lors du match entre Liverpool et l'AC Milan.

25 juin 2020, 09:35
/ Màj. le 25 juin 2020 à 20:00
Luis Garcia, à droite, célèbre le but de l'égalisation de son coéquipier Xabi Alonso. (Archives)

Ce ne fut pas la plus renversante - le Manchester United - Bayern de 1999 demeure inégalable - mais celle au scénario le plus improbable. En 2005, Liverpool réalisait le miracle d’Istanbul en finale de la Ligue des champions.

Menée 3-0 à la pause sur une réussite de Paolo Maldini et un doublé de Hernan Crespo, la formation de Rafael Benitez avait eu le bonheur de revenir au score en l’espace seulement de six minutes avant de forcer la décision aux tirs au but. Sur les rives du Bosphore, les Reds pouvaient ainsi, malgré une première mi-temps qui avait tourné au cauchemar, enlever la cinquième Ligue des Champions (ou Coupe d’Europe des clubs champions) de leur histoire.

Un héros improbable

A finale improbable, héros improbable. Auteur de deux arrêts dans la séance des penalties sur des frappes d’Andrea Pirlo et d’Andrey Shevchenko après avoir réalisé une double parade fantastique devant ce même Shevchenko à la 117e minute, Jerzy Dudek livrait ce soir-là le match de sa vie alors qu'il ne s'était pas vraiment affirmé comme un modèle de constance. Ainsi, il devait s'effacer, quelques mois plus tard, devant l’Espagnol Pepe Reina qui deviendra l’inamovible gardien titulaire des Reds.

 

 

Le portier polonais ne fut bien sûr pas le seul artisan de cette victoire. Premier buteur des Reds de la soirée, Steven Gerrard, en bon capitaine, a su sonner la révolte. Les chants de ses supporters à la mi-temps qu’il pouvait entendre depuis le vestiaire l'ont amené à croire que rien n’était encore perdu malgré l’écrasante supériorité de la formation de Carlo Ancelotti.

Un premier miracle

Cette campagne victorieuse avait été marquée par un premier miracle. Condamnés à battre l’Olympiakos par deux buts d’écart lors de la dernière journée de la phase de poules à Anfield Road pour voir les huitièmes de finale, les Reds étaient menés 1-0 à la pause. Ils pouvaient renverser la situation grâce à une frappe extraordinaire de Steven Gerrard pour le 3-1 de la 87e minute.

 

 

Liverpool avait éliminé ensuite le Bayer Leverkusen et la Juventus avant de gagner son billet pour la finale face à Chelsea dans une demi-finale qui avait fait couler beaucoup d’encre. Jose Mourinho et les Blues n’ont toujours pas digéré le but litigieux de Luis Garcia au match retour à Anfield Road qui devait sceller l’issue de cette double confrontation.

Vingt ans après le drame du Heysel qui avait été provoqué à la fois par l’inconséquence des autorités belges et par la débauche d’ivresse de leurs supporters, les Reds pouvaient voir dans cette victoire une sorte de rédemption. Elle a marqué le grand retour au sommet d’un club qui avait trouvé en Rafael Benitez un entraîneur qui a su insuffler une discipline de jeu sans laquelle rien n’est possible en Ligue des Champions.

 

 

Deux ans plus tard, le Madrilène menait à nouveau les Reds en finale de la Ligue des Champions. L’adversaire était encore une fois le Milan AC. Mais à Athènes, les Rossoneri pouvaient prendre leur revanche grâce à un doublé de Filippo Inzaghi pour un succès 2-1.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias