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Football: une douzaine de chefs ultras de la Juventus arrêtés pour revente illégale de billets

Extorsion, blanchiment, violences…les faits reprochés à une douzaine de chefs de groupes de supporters de la Juventus de Turin sont graves. Ces ultras menaçaient et faisaient chanter les responsables de la billetterie du club pour obtenir des tickets à prix cassé et les revendre plus cher.

16 sept. 2019, 10:12
Une précédente enquête avait montré que les tribunes turinoises étaient infiltrées par la mafia (illustration).

Une douzaine de chefs «Ultras» de la Juventus ont été arrêtés dans le cadre d’une vaste enquête sur des faits de violence et d’extorsion liés à la vente de billets pour les matches du club turinois, rapportent les médias italiens. Des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs villes du pays.

Selon le quotidien La Repubblica, une quarantaine de perquisitions étaient en cours dans le cadre de cette opération baptisée Last Banner (Dernière Banderole). Une douzaine de responsables des groupes organisés de tifosi de la Juventus ont été arrêtés, parmi lesquels les chefs des groupes «Drughi», «Tradizione-Antichi valori», «Viking», «Nucleo 1985» ou «Quelli… di via Filadelfia». Dino Mocciola, le chef des Drughi, le principal groupe Ultra du club piémontais, fait partie des personnes arrêtées.

Selon la Gazzetta dello Sport, les personnes arrêtées seraient soupçonnées d’«association de délinquants, extorsion aggravée, blanchiment et violences». Selon les procureures Chiara Maina et Patrizia Caputo, en charge de l’enquête, les différents chefs de groupe auraient mis en place un système de menaces et de chantage envers des responsables de la billetterie pour essayer de continuer à avoir des tickets à prix favorable qu’ils auraient ensuite revendus. La Juventus avait mis fin en 2017 à la distribution aux groupes Ultras de blocs de billets à revendre.

L’enquête a débuté il y a un an quand le club a signalé le chantage exercé par ses Ultras. Ceux-ci auraient notamment menacé de lancer des cris et chants racistes lors des matches, mettant la Juve sous la menace de sanctions sportives et financières.

Selon les médias italiens, cette enquête est liée à une précédente affaire qui avait mis en évidence l’infiltration des tribunes du Juventus Stadium par des individus proches de la n’drangheta, la puissante mafia calabraise.

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