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Gelson Fernandes titularisé face au Luxembourg

14 nov. 2011, 14:29
geslon_fernandes

 

Bonne nouvelle pour Geslon Fernandes, il partira titulaire avec  l'équipe de Suisse mardi contre le Luxembourg, dans son meilleur  rôle, celui de récupérateur à mi-terrain, et face à son cousin  éloigné Clayton de Souza Moreira, défenseur international du Grand  Duché dont il n'avait appris l'existence qu'il y a deux ans. Déjà  présent en septembre 2008 et le fameux naufrage du Letzigrund, le  Valaisan évoque «un souvenir douloureux, un coup de massue». Selon  lui, l'ASF a visé juste en programmant cette rencontre amicale.  
 
Pour Fernandes, «la Suisse est attendue et elle a toujours connu  des problèmes, ces dernières années, quand cela était le cas. Cette  partie permettra d'évaluer notre niveau de professionnalisme et  notre implication.» Le joueur de Leicester pense que la sélection  est de mieux en mieux armée pour relever ce genre de défis. «Avant,  nous étions une équipe de contres. Aujourd'hui, nous possédons des  individualités dotées de qualités techniques qui doivent nous  permettre de faire le jeu et la différence.»  
 
Mettre l'ego de côté  
 
Ces jeunes talents nouvellement arrivés s'imposent vite en  équipe de Suisse, tandis que Fernandes, international depuis le 22  août 2007, a souvent été barré par les Inler, Dzemaili, Schwegler,  Huggel et autre Behrami, ou alors est utilisé par Ottmar Hitzfeld à  des positions contre-nature (latéral, demi de couloir, etc.). En  ressent-il une certaine jalousie ?  
 
«Pas du tout ! Je vis tout cela très bien et j'en ai déjà parlé  avec le coach. Seule compte la réussite de l'équipe de Suisse. La  clé est de mettre l'ego de côté et de donner son maximum.» Une  attitude qui plaît, bien évidemment, à Hitzfeld. «Gelson est  toujours là, à se battre. Il n'est pas là uniquement pour mettre  l'ambiance dans l'équipe, il apporte aussi des performances.»
 
Dans une impasse
 
«Je n'aurais pas dû !» Gelson Fernandes regrette d'avoir  suivi Sven-Göran Eriksson à Leicester City, en 2e division  anglaise. Le Suédois parti, le Valaisan se retrouve depuis relégué  en tribunes.
 
«Quand Eriksson m'a appelé, je me suis souvenu qu'il m'avait  donné ma chance à 20 ans à Manchester City. Ce n'était pas une question de jeu mais de feeling. Je suis un émotionnel. J'avais une  dette et maintenant nous sommes quittes.» Titulaire dans  l'entre-jeu de Leicester, Fernandes ne se doutait pas de la suite  des événements. «D'un coup, Eriksson est parti et il se passe désormais beaucoup de choses bizarres dans le club.»  
 
Parcours mouvementé  
 
Globe-trotter non par choix mais par la force des choses, le  Valaisan ne cache pas qu'il voudrait maintenant «se poser». Après  Sion, il a passé deux saisons à Manchester City avant d'aller voir ailleurs, quittant un club qui commençait à devenir trop grand pour un jeune suisse. A St-Etienne, ce sont les difficultés économiques  de l'ASSE qui le pousse, après une saison, vers le Chievo sous la  forme d'un prêt.  
 
La formation de Vérone ne peut pas activer son option d'achat  (prix trop élevé) et Fernandes revient à St-Etienne avant de filer  vers Leicester, toujours sous la forme d'un prêt. Il n'a désormais  qu'une seule envie, se trouver rapidement une nouvelle équipe et y  rester un bon bout de temps. L'Udinese serait très intéressée. Le  Valaisan ne fera pas de commentaires à ce propos. Son contrat avec  l'ASSE se terminera en juin 2013.
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