dominique montangero
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A Gingins, village connu loin à la ronde pour son traditionnel concours hippique, l’équipe locale s’est offert, dimanche, un véritable cavalier seul face à l’inconsistante équipe de Genolier-Begnins II. Alors que l’on imaginait la jeune phalange de Quentin Gallay capable de jouer un rôle de trouble-fête, il n’en fut rien. «On est complètement passés à côté du match, pestait le coach de GB II. Cela fait quatre ans que cette équipe rame pour s’en sortir et le fait de posséder, à ce jour déjà, vingt-quatre points, a probablement provoqué un petit relâchement.»
Petit relâchement n’est peut-être pas l’expression adéquate. Parler d’absence totale conviendrait certainement mieux, pour qualifier la misérable prestation livrée dimanche par les «canari», en rose pour l’occasion. Une attitude qui allait faciliter la tâche des hôtes, rapidement en action.
Dix folles minutes
Sur sa première incursion offensive, Gingins ouvrait le score par Martinet qui faussait...