Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Hooliganisme: la violence est stable durant les matchs de foot et de hockey

Les violences commises par des hooligans sont restées stables entre les saisons 2018-2019 et 2019-2020 en Suisse. En foot, elles ont concernées 27 matchs sur 115 lors de la dernière saison. En hockey, 21 sur 300.

01 oct. 2020, 13:38
C'est en football qu'il y a eu le plus d'"événements violents graves" cette saison. (archives)

Le nombre de cas de violences et d’infractions commis par des supporters lors de matchs de football et de hockey dans les deux ligues supérieures de Suisse est stable entre les saisons 2018-2019 et 2019-2020. Mais la comparaison est difficile puisque la saison cette année a été interrompue en mars à cause du coronavirus.

Les matchs recensés sont répartis en trois catégories, a expliqué l’Office fédéral de la police (fedpol) dans son rapport annuel publié jeudi. «Pas ou peu d’événements violents» signifie par exemple que seuls des autocollants ont été collés sur des panneaux de circulation tandis qu’«événements violents» signifie que des dommages matériels ont été causés et des engins pyrotechniques allumés.

 

 

«Evénements violents graves» signifie que des affrontements ont éclaté, que la police a dû intervenir avec des gaz lacrymogènes et que des engins pyrotechniques ont été allumés aux abords du terrain. Cela signifie en outre que le train spécial affrété a été fortement endommagé et le personnel d’accompagnement pris à partie.

Football

En football, durant la saison 2019-2020, il y a eu le plus d’«événements violents graves» en Super League, avec 27 matchs concernés sur 115, ce qui correspond à un taux de 23,5% de matchs. Ce taux s’élevait à 26,2% la saison précédente, avec 48 matchs sur 183.

Il y a eu moins d’«événements violents graves» en Challengue League. Sur 115 matchs, sept entrent dans cette catégorie (6%). L’année précédente, 11 matchs sur 180 ont été considérés comme «violents graves» (6,1%). L’infraction la plus fréquente est la mise à feu d’engins pyrotechniques. Elle a été commise dans 40,9% des matchs, contre 44,6% en 2018-2019.

C’est d’ailleurs l’infraction la plus commise autant par des supporters locaux que par des supporters visiteurs durant les deux saisons évaluées. Les cortèges avant et après les matchs sont aussi courants chez les supporters visiteurs, tout comme des dommages à la propriété.

Hockey

En hockey, les «événements graves violents» sont moins fréquents qu’en football. Ils ont toutefois le plus lieu dans la ligue la plus élevée. En National League, durant la saison 2019-2020, 21 matchs sur 300 sont concernés, ce qui correspond à un taux de 7%. Ce taux s’élevait à 3,4% la saison précédente, avec 12 matchs concernés sur 356.

En Swiss League, seuls 2% des matchs sont considérés comme «événements violents graves», avec 6 matchs sur 292. En 2018-2019, 3 matchs sur 277 étaient concernés (1,1%).

L’infraction la plus fréquente est également la mise à feu d’engins pyrotechniques durant les deux saisons évaluées. Les pourcentages sont cependant moins élevés qu’en football, avec 5,3% des matchs concernés en 2019-2020 et 7,5% en 2018-2019.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias