florian sägesser
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Il faisait tout d’abord office de plan B proposé par l’UEFA. Une alternative à Michel Platini, pris dans la tourmente de l’appareil juridique. Gianni Infantino, plus sa campagne progressait, a vite revêtu le costume de chevalier blanc. Le «chauve qui peut». Celui que le grand public connaissait pour régler les tirages au sort de l’UEFA comme du papier à musique reconnaîtra désormais l’Italo-Suisse comme le patron du football mondial.
Vendredi, Gianni Infantino a décroché la présidence de la FIFA. Portant avec lui un vent d’espoir au sein d’une institution ébranlée par les scandales. «Nous entrons dans une nouvelle ère. Je veux travailler avec vous tous afin de restaurer l’image, afin de reconstruire une FIFA dont le cœur sera le football. Nous avons passé des moments durs, traversé des crises, mais c’est fini», a martelé le nouveau big boss du foot mondial, juste après son élection....