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Infantino: "Si Platini peut se présenter, je retire ma candidature"

Le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino a annoncé que si Michel Platini est finalement autorisé à se présenter à la présidence de la FIFA, il retirera sa candidature.

10 nov. 2015, 11:10
Gianni Infantino abandonnera la course à la présidence si Michel Platini est autorisé à se présenter.

Le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino, assure mardi dans "La Gazzetta dello Sport" qu'il retirera sa candidature à la présidence de la FIFA si Michel Platini, président de l'instance européenne et suspendu de toutes fonctions officielles pour 90 jours, est finalement autorisé à se présenter.

"Platini est mon président et je travaille avec lui depuis neuf ans. Il est clair que j'ai son soutien, sinon je ne me serais pas présenté. Et il y a une autre chose qui doit être encore plus claire: ma candidature n'est pas une candidature contre Michel. S'il peut se présenter, je me retirerai. C'est un simple principe de loyauté. Mais aujourd'hui je suis candidat à 100% et je vais de l'avant: pas seulement pour l'Europe mais pour le football mondial", déclare Infantino.

Infantino clarifie pour la première fois sa position vis-à-vis de Platini depuis l'annonce surprise de sa candidature à la présidence de la FIFA qui a fait office de plan B de la part de l'UEFA et avait sonné comme une mauvaise nouvelle pour le Français. Platini a été mis à l'écart à titre conservatoire par la commission d'éthique de la FIFA en raison d'un versement controversé de 1,8 million d'euros de la part de Joseph Blatter en 2011.

"Je pouvais continuer en tant que secrétaire général de l'UEFA et assister à la ruine du football ou bien prendre mes responsabilités et travailler pour le football. Etre dirigeant ça ne signifie pas seulement assister aux matchs, il y a aussi des responsabilités à assumer. C'est pour ça que j'ai accepté. Avec humilité et respect mais fier de pouvoir faire quelque chose", a par ailleurs expliqué Infantino.

Evoquant son programme pour briguer la tête de l'instance suprême, guère éloigné de celui que Platini a concocté, Infantino a reconnu qu'"il y a beaucoup de points communs, sur le développement ou les réformes, mais je suis Infantino et Platini est Platini. C'est mon programme. Les priorités sont les mêmes mais il y aura quelques différences".

Sept candidats sont en course pour le scrutin du 26 février 2016: l'Italo-Valaisan Infantino, le cheikh bahreini Salman, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, le prince jordanien Ali, le Français Jérôme Champagne, le Libérien Musa Bility et Platini.

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