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Intouchable, Barcelone gagne un choc un peu décevant

Un pénalty de Messi et une réussite de Daniel Alves ont permis à Barcelone de s'imposer 2-0 sur la pelouse de Manchester City en 8es de finale aller de la Ligue des champions. Les Catalans ont ainsi pris une option sur la qualification au terme d'une partie qui n'a pas tenu toutes ses promesses.

18 févr. 2014, 22:51
Vainqueurs 2-0, les Blaugranas (ici Jordi Alba, Neymar et Daniel Alves, de gauche à droite) peuvent envisager sereinement le match retour au Camp Nou.

Le numéro 10 du Barça a obtenu et transformé le pénalty qui a constitué le tournant du match. Fautif sur l'action, à la limite de la surface, le défenseur Demichelis était expulsé. A dix, Manchester City n'avait pas les moyens de répliquer, ni de passer en mode offensif après s'être longtemps contenté de contenir et d'attendre son adversaire. Les Anglais encaissaient un deuxième but signé Daniel Alves après une combinaison avec Neymar sur la droite à la 90e.

Entre la meilleure attaque de Premier League et son homologue de la Liga, l'espoir d'assister à un affrontement débridé et spectaculaire semblait a priori justifié. Mais du papier à la réalité du terrain, il y a parfois de sacrées différences, comme on allait le constater.

Tactique défensive

Manuel Pellegrini avait disposé son équipe de manière défensive en 4-4-1-1, avec David Silva en soutien du seul attaquant de pointe, Negredo. Pour sa part, Gerardo «Tata» Martinio était resté fidèle au 4-3-3 «historique» du Barça, pour qui Neymar et Pedro devaient se contenter d'une place sur le banc. Fàbregas et Iniesta échangeaient par ailleurs leurs postes habituels, l'ex-Gunner évoluant au milieu de terrain et le n° 8 du Barça prenant place en attaque.

D'emblée, les Catalans ont comme à leur habitude confisqué un ballon qu'ils ont longtemps fait tourner, mais sans parvenir à déséquilibrer le bloc défensif mancunien, très bien en place. Le manager chilien de City avait bien préparé son affaire, renforçant notamment ses côtés. 

Les Citizens se sont un peu enhardis après la 20e, mais de manière sporadique. Negredo a fait passer quelques moments difficiles à la charnière centrale du Barça, pas très à l'aise face au puissant attaquant espagnol. Barcelone, inefficace dans ses attaques placées, obtenait sa seule action dangereuse sur une frappe de Xavi prise de 25 mètres, mais Hart s'interposait (32e). 

Demichelis expulsé

La partie prenait un tournant décisif peu après la reprise, quand Messi, lancé par Iniesta, pouvait partir seul en contre et était déséquilibré par Demichelis à la limite de la surface. Le défenseur argentin, en position de dernier défenseur, était expulsé, et Messi transformait le pénalty (54e), signant son 66e but en Ligue des champions. 

En supériorité numérique, les Catalans tentaient d'enfoncer le clou. Messi puis Iniesta étaient contrés au dernier moment (56e), juste avant que Manuel Pellegrini ne remodèle son dispositif tactique, Kolarov et Navas cédant leurs postes à Lescott et Nasri. Xavi (67e) et Daniel Alves (68e) passaient tout près du numéro deux, mais ne cadraient pas alors qu'ils étaient bien placés. L'arbitre annulait même un but de Piqué pour un soit-disant hors-jeu de Fàbregas. Dommage, l'action des Catalans était magnifique et le but parfaitement valable... 

En face, Valdés sauvait sur une belle volée de David Silva (77e) avant que Daniel Alves n'assomme les Mancuniens (90e).

Barcelone a donc pris une option sans doute déterminante sur une place en quarts de finale. Son adversaire n'aura pas le choix au Camp Nou: il faudra prendre des risques et attaquer...

Le PSG bien trop fort pour Leverkusen

Le Paris Saint-Germain a dominé de la tête et des épaules son 8e de finale aller de la Ligue des champions à Leverkusen. Comme s'ils militaient dans une autre catégorie, les Parisiens ont étouffé 4-0 le Bayer et peuvent envisager le retour au Parc des Princes (12 mars) en toute sérénité.

Il n'y a eu qu'une seule équipe sur la pelouse de la BayArena. Intransigeant en défense, infaillible à la récupération, explosif en attaque et plus agressif dans les duels, le PSG a balayé d'un revers de main la formation de Sami Hyypiä (sans Derdiyok, blessé). Il menait déjà 3-0 à la pause...

Paris a mis moins de trois minutes pour tromper Leno sur une action initiée et conclue par Matuidi, après un relais avec Ibrahimovic et une ouverture de Verratti. Il a mis encore moins de trois minutes pour tripler la mise, sur un pénalty d'Ibrahimovic (39e) et une frappe de mule pied gauche du géant suédois (42e), désormais seul en tête du classement des buteurs de la compétition avec 10 réalisations. La star du PSG en est tout simplement à 41 buts en 41 matchs cette saison, club et équipe nationale confondus!

Tout en contrôle, le Paris SG a cessé de harceler le Bayer en seconde période, sans toutefois jamais se mettre en danger (pas la moindre occasion réelle de but pour l'adversaire de toute la rencontre). Encore moins durant la dernière demi-heure, après l'expulsion de Spahic laissant des Allemands déjà dépassés en infériorité numérique. Cabaye, à la 88e, s'est alors chargé de donner au score des allures de véritable correction.

Laurent Blanc et ses joueurs savent toutefois qu'ils sont encore très loin des sommets que visent leurs ambitieux patrons qatariens. Leverkusen n'appartient pas à la caste des cadors du continent et la suite du parcours européen passera par des duels bien plus difficiles. L'an dernier, les Parisiens avaient pris la porte en quarts de finale contre Barcelone, sans avoir perdu face aux Catalans (2-2 1-1). Mais ils semblent encore mieux armés cette année.

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