Le stade de Marens est-il pris dans un tourbillon? Claudio Micheli, le président des Transalpins se prend-il pour Christian Constantin? Deux interrogations d’actualité après le limogeage de José Gonzalez, l’entraîneur d’Italia Nyon. Sur les neufs derniers mois, le club «azzurri» a ainsi usé quatre entraîneurs.
«Je ne mets pas en question la rigueur et la rigidité de José Gonzalez, mais mes joueurs n’étaient pas heureux et le groupe s’en ressentait, explique Claudio Micheli. Je suis simple, rapide et rationel. Ça va pas, alors on change. Ainsi va la vie et le foot aussi.»
Viré par SMS
Une affirmation sans concession pour José Gonzalez, arrivé à la rescousse, début mars, après les doubles démissions de Manuel Gonzalez, en fin de 1er tour, et Roberto Meoli après dix jours, en février. «Le président m’a congédié par SMS, jeudi après-midi. Je suis très déçu de l’issue de notre collaboration, après deux matches officiels seulement. Dans ce club, les dirigeants et l’entraîneur sont pris en otages par les joueurs», lâche, amer, José Gonzalez.
Enflammer Marens
Pour le remplacer, Claudio Micheli a fait appel à Milos Ostojic, bien connu sur les terrains de La Côte. (Gland, Forward, Slavia et... Italia). «Les joueurs doivent être motivés et adhérer à mes principes pour que je puisse les placer dans de bonnes dispositions», précise Milos Ostojic. Très enthousiaste, le président Claudi Micheli glisse: «Milos est l’homme qu’il nous faut. Pour jouer les premiers rôles, il faut une équipe rayonnante et des joueurs heureux. Avec lui, j’espère pouvoir enflammer Marens et les tifosis de Nyon.»
Le quatrième entraîneur nommé cette saison conviendra-t-il à ses joueurs et atteindra-t-il les objectifs fixés par son président? Ou la Commedia dell’arte connaîtra-t-elle un nouvel épisode?