C’était le 29 mai dernier. Avec un doublé, Jocelyn Roux (26 ans), alors engagé avec le Lausanne-Sport, assurait le maintien des Vaudois en Super League et envoyait Servette en deuxième division. Un peu plus de deux mois plus tard, l’ancien attaquant du Stade Nyonnais - sans contrat depuis l’issue de la saison 2012-2013 - n’a plus de club. Ni de nouvelles de dirigeants à qui il avait «offert», lors de l’été 2011, une promotion dans l’élite avant de leur sauver les fesses à la fin du dernier exercice.
Pour la deuxième fois en trois étés (il avait tardé à être prolongé à Lausanne en 2011), Jocelyn Roux se retrouve dans l’incertitude. «Ça me fait me remettre en question. Au final, c’est toujours compliqué pour moi... Ai-je bien négocié mes contrats? J’ai souvent eu des ententes d’une année; ce n’est jamais facile. Si tu es un top-joueur, il n’y pas de soucis: à la fin, soit tu es prolongé, soit tu as des offres d’autres clubs. Mais si tu es un joueur de niveau moyen, c’est plus délicat. En Suisse, il y a 20 clubs entre les deux divisions phares. Ça fait environ une soixantaine de places d’attaquants; c’est très peu. Et mon jeu me fait défaut. Aujourd’hui, on recherche plus des avants qui prennent les espaces, des gars rapides, et moins de «simples» vrais buteurs comme moi.»
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