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L'équipe suisse de football, à nouveau sans inspiration, s'incline face à la Bosnie-Herzégovine

Le public suisse attendait un sursaut, après la piètre prestation de vendredi face à l'Irlande, mais les spectateurs présents mardi soir au Letzigrund ont à nouveau vu une équipe de Suisse de football très peu inspirée face à la Bosnie-Herzégovine. La Nati s'incline finalement 2-0. A deux mois de l'Euro, le sélectionneur Petkovic peut se faire des cheveux blancs...

29 mars 2016, 22:05
Miralem Pjanic, d'un coup-franc majestueux, a donné deux longueurs d'avance à ses couleurs.

Après l'Eire à Dublin, la Bosnie a dévoilé à Zurich toutes les limites de l'équipe de Suisse. Battue 1-0 en Irlande quatre jours plus tôt, elle a encore bu la tasse au Letzigrund.

A 73 jours de son entrée en lice à l'Euro avec ce "derby" programmé le 11 juin à Lens contre l'Albanie, la Suisse s'est inclinée 2-0 devant la Bosnie-Herzégovine. Cette défaite ne souffre aucune discussion. Bien plus forts que les Irlandais, les joueurs de Mehmed Bazdarevic ont, dans un Letzigrund aux trois quarts acquis à leur cause, témoigné d'une supériorité évidente. Le talent individuel de leurs deux "stars", Edin Dzeko et Miralem Pjanic, leur a permis d'asseoir leur domination. A la vue de ce match, on s'explique mal comment la Bosnie-Herzégovine a pu perdre le barrage pour l'Euro 2016 qui l'a opposée à l'Eire.

L'erreur de Senderos

Les premières secondes de la rencontre laissaient augurer une autre soirée. Après moins de deux minutes de jeu, la Suisse avait conduit une action incisive que l'on avait vainement espérée quatre jours plus tôt à Dublin. Kasami lançait dans la profondeur Seferovic, lequel croisait toutefois trop sa frappe. Ce ne fut malheureusement qu'un mirage.

Comme les Irlandais, la Bosnie campait dans le premier quart d'heure dans le camp helvétique. Un laps de temps qui lui a permis de botter... six corners et, surtout, d'ouvrir le score. Sur une mauvaise relance de Senderos, Dzeko exploitait la trop grande retenue de Schär qui n'allait pas au duel pour ajuster tranquillement Sommer. Absent de la sélection depuis une année et demie, Philippe Senderos rêvait sans doute d'un autre retour. Avec cette funeste erreur, il n'a pas vraiment soigné sa pub pour l'avenir.

On peut rassurer le nouveau joueur des Grasshoppers. Il ne fut pas le seul dans ce cas. Comme à Dublin, l'équipe de Suisse a singulièrement manqué de tranchant dans les trente derniers mètres. Malgré sa fougue et son envie, Renato Steffen, titularisé pour la première fois en sélection, a compris que le niveau international commande bien d'autres exigences que la Super League. Aguerris pourtant aux dures réalités de la Bundesliga, Mehmedi et Seferovic n'ont pas existé davantage que Steffen.

 

La merveille de Pjanic

A la pause, Vladimir Petkovic redistribuait les cartes avec les introductions de Klose, Embolo et Zuffi pour Schär, Fernandes et Mehmedi. L'apport de ce sang neuf s'est avéré bénéfique. La Suisse se procurait ainsi une deuxième chance. Après une percée magnifique plein axe, Xhaka décalait Steffen sur la gauche. Le joueur du FCB voyait sa frappe repoussée par Begovic, le gardien no 2 de Chelsea.

Quatre minutes plus tard, c'est Klose, sur un centre de Zuffi, qui ne cadrait pas sa tête. Cette "rage" exigée la veille par Vladimir Petkovic commençait à habiter les Suisses sans doute réfractaires à l'idée de livrer une quatrième mi-temps catastrophique en l'espace de quatre jours.

Mais ce bel élan était brisé à la 57e minute. La Bosnie doublait la mise sur une merveille de coup franc de Miralem Pjanic, qui avait été accordé pour une faute de Senderos à l'issue d'une rupture provoquée par une perte de ballon de Steffen. Le no 10 de la Bosnie trouvait la lucarne droite de Sommer. Le fait d'être battu sur deux buts inscrits par des joueurs de la Roma doit rendre la défaite encore plus amère pour Vladimir Petkovic, lui l'ancien mentor de la Lazio...

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