«Lâchez le ballon», s’est égosillé – à maintes reprises et en vain – Rui Lopes, le coach de la «deux» du Stade Nyonnais, tout au long de la rencontre qui a opposé dimanche ses protégés à Montreux. Pour avoir oublié que le football est un sport d’équipe, pour avoir exagérément et inutilement tripoté le ballon, les jeunes Nyonnais ont bien failli, par leur faute, laisser filer la totalité de l’enjeu (1-1).
Et pourtant, avec trois renforts de la «une» – Golay, Escorza et Grossrieder – et un contingent de qualité, il y avait moyen de faire mieux.
Équilibrée jusque-là, la rencontre s’animait après la demi-heure. Escorza, par deux fois, seul face au portier Bouzoba, manquait l’immanquable. Malheureux à la conclusion, il perdait un ballon à mi-terrain et offrait à Calvo et Edil Sarda d’unir leurs efforts pour l’ouverture du score.
Le potentiel est là
Pauvre en occasions, la seconde période...