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Le président Hugh Quennec est catégorique: "Servette a un avenir"

Servette n'a pas reçu sa licence pour jouer la saison prochaine en Super League. Mais le président du club genevois, Hugh Quennec se veut rassurant:"les solutions sont là. Elles donneront satisfaction à la Swiss Football League".

30 avr. 2013, 16:41
Adepte de la méthode Coué ou rassuré par des informations qu'il n'a pas souhaité divulguer, Hugh Quennec (à droite) est catégorique: le Servette FC a un avenir.

Adepte de la méthode Coué ou rassuré par des informations qu'il n'a pas souhaité divulguer, Hugh Quennec est catégorique: le Servette FC a un avenir.

Au lendemain de la décision de la Swiss Football League de ne pas accorder en première instance sa licence au Servette FC, Hugh Quennec n'a pas dérogé au discours rassurant qu'il tient depuis des semaines. "Les solutions sont là. Elles donneront satisfaction à la Swiss Football League, dit-il. Le budget de cette saison 2012/203 sera couvert. Il le sera à la fois par des revenus et par un apport de capital".

Toutefois, le président n'a pas voulu citer le moindre chiffre pour donner une idée précise sur les difficultés de trésorerie auxquelles le club fait face depuis deux mois. Il n'a pas tenu non plus à donner une date sur la finalisation de nouveaux accords avec des partenaires. "Je ne veux pas parler de montants. Je suis surpris que la Swiss Football League communique de la sorte sur notre cas, lâche-t-il. J'aurais espéré une plus grande confidentialité. Une chose est sûre: nous sortons d'une année difficile. Il y a douze mois, le club s'était retrouvé dans une situation bien plus précaire".

Ce flou qu'il entretient suscite un certain malaise pour un club qui peine à s'acquitter des salaires et des charges sociales et, surtout, qui traverse une situation sportive très compliquée. Face aux rumeurs qui alimentent la place publique, on aurait souhaité davantage de clarté dans le discours du président. Marteler sans cesse sa "confiance en l'avenir" comme un bon élève qui répète sa leçon ne suffit pas à rassurer le bon peuple "grenat".

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