" Nous attendons toujours ce déclic en attaque ", confiait Bernardo Hernandez, vendredi, à la veille du déplacement à Bâle. Pour l'entraîneur nyonnais qui commençait à perdre patience, le temps pressait. Il avait tout tenté. Modifié, à maintes reprises, la composition de sa ligne d'attaque, changé de système de jeu, multiplié les exercices devant le but. Sans succès. Peut-être même avait-il imaginé que ses attaquants étaient maudits, qu'ils avaient été maraboutés.
Rien de tout cela. Tout était fi nalement beaucoup plus sim ple. Il fallait débusquer le chat noir, l'identifier. Et celui-ci se cachait au sein même de la troupe de Colovray. Il se cachait sous les traits de Ferdy Lamon. Il a suffi, en effet, que l'emblématique entraîneur des gardiens nyonnais fasse l'impasse sur le déplace ment en terres rhénanes pour qu'en fin, le déclic se produise.
Pourtant, tout avait mal débuté pour les Nyonnais qui se retrouvaient menés...