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Le Stade Nyonnais n'avance plus

Nyon concède le nul contre Bienne (0-0) et se retrouve désormais sous la barre.

30 avr. 2012, 00:01
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sports@lacote.ch

Le Stade concède le nul face à Bienne (0-0), son quatrième match sans victoire. Au cours d'une partie sans réel intérêt pour les 585 spectateurs de Colovray, Nyonnais et Seelandais ont surtout cherché à fermer les espaces et à ne pas se découvrir.

En panne d'inspiration offensive, les hommes de Jean-Michel Aeby ne se seront que trop rarement montrés dangereux face à la cage de Laurent Walthert. Ridge Mobulu, d'un slalom dans la défense biennoise suivi d'une frappe trop molle (31 e ) ou d'un tir enroulé magnifiquement détourné par le portier adverse (51 e ), aura été l'élément le plus dangereux côté "jaune et noir". Sinon, pas grand-chose à se mettre sous la dent si l'on excepte une frappe pleine d'impuissance des 35 mètres signée Samir Ramizi (26 e ) ou une tête de Manuel Bühler au-dessus (41 e ).

 

Offensivement absent

 

Trop bas sur le terrain et évoluant avec une ligne médiane bien en retrait de l'attaquant serbe Ramizi, esseulé dans ses tentatives de pressing, le Stade n'aura jamais su emballer le match. Pour autant que cet acte ait fait partie des consignes tactiques. Certes, les Nyonnais seront revenus des vestiaires avec de meilleures intentions. Il n'empêche que le quatuor offensif "jaune et noir" aura souvent pêché dans la dernière passe ou l'ultime geste. Les latéraux Stadelmann et Gétaz ont tenté d'amener leurs débordements, mais leurs centres ont toujours trouvé des Biennois bien plus agressifs et nombreux dans leur surface de réparation.

Le Stade Nyonnais a manqué de tranchant, de piquant, de folie. Dans un championnat où tous les points sont capitaux, celui-ci a peut-être prioritairement axé sa performance sur la solidité défensive. Cette mission a été accomplie. Reste que devant, l'absence de Frédéric Besseyre, forfait de dernière minute, ainsi que la prestation en demi-teinte de Manuel Bühler dans son rôle de meneur de jeu se seront fait ressentir au sein d'un secteur complètement muet.

 

Le coup de barre

 

En face, les Seelandais (10 e ) et leurs huit points d'avance au classement ont logiquement évolué dans le même registre que les Stadistes (11 e ). Tout en étant plus dangereux, par Chatton (9 e ) et Morello (43 e /47 e ). " Vu la situation avant la partie, ce n'était pas à Bienne de se livrer et d'ouvrir le jeu , expliquait l'entraîneur Philippe Perret. Je pensais que Nyon allait mettre la pression dès le départ, mais ils ont eu de la peine à se montrer dangereux. Reste à savoir s'ils n'ont pas voulu ou simplement pas pu. " La partie a accouché d'un non-match, fermé et sans réelle saveur. " J'attendais plus d'agressivité contre mon équipe. J'ai été surpris", lâchait encore Philippe Perret.

Consignes défensives ou impuissance offensive, les protégés de Jean-Michel Aeby ont tout de même engrangé un point. Reste à savoir si celui-ci comptera à l'heure du décompte final. Car Wohlen, lui, s'est imposé à Delémont (0-1). Le Stade Nyonnais est désormais sous la barre, en raison d'une moins bonne différence de buts (-8 contre -3).

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