dominique montangero
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«En évoluant ainsi, on peut jouer jusqu’à minuit et, si tout va bien, on fait 0-0», lâchait, fataliste, Vittorio Bevilacqua, à l’issue de la défaite concédée par le Stade Nyonnais, dimanche, face à Köniz (0-1). Dire que le coach nyonnais n’a guère goûté la prestation de ses joueurs relève du doux euphémisme. «On est vraiment trop faibles et ce que l’on a fait avant était un miracle», assénait le technicien du Stade.
Car, force est de reconnaître que son équipe est vraiment méconnaissable. Brillante il y a peu, présentant un jeu chatoyant dans lequel fourmillaient les inspirations et les gestes techniques, elle s’est montrée incapable de mettre en difficulté la modeste formation de Köniz. Des Bernois qui n’avaient, en sept rencontres loin de leurs terres, obtenu qu’un seul succès.
Fausse note de Schubert
Pourtant, plein de bonnes intentions, les «jaune et noir» prenaient, dès l’entame de match,...