C’est sous une pluie diluvienne que le Stade Nyonnais a affronté Brühl sur son terrain de Colovray. Les «jaune et noir», déjà privés d’éléments indispensables, ont eu la malchance de perdre rapidement leur gardien Brenet, blessé au poignet (7e). Ce coup du sort n’a pas arrangé les affaires d’un groupe qui a traversé les nonante minutes sans âme ni conviction et qui n’a surtout jamais été dans le coup au niveau de la jouerie (0-2).
Les hommes d’Anthony Braizat, disposés dans un 3-5-2 mal maîtrisé, se montraient sans idée et brouillons. Gomes, de sa patte gauche, galvaudait la seule opportunité d’un début de match poussif et compliqué (12e). Brühl, sans une kyrielle de titulaires, mettait le nez à la fenêtre grâce à la vélocité d’un trio d’attaque redoutable. Les Saint-Gallois, tout feu tout flamme, prenaient sans surprise l’avantage sur une transition rapide et efficace. Titaro servait idéalement au 2e poteau...