Il y a un an, à l’aube d’une nouvelle saison, le Stade Nyonnais nous promettait un grand cru. Un nectar qui allait enchanter les palais et nous procurer l’ivresse d’une ascension en Challenge League. Une année plus tard, après un départ tonitruant et une victoire en Coupe de Suisse face à Grasshopper, le breuvage est devenu une piquette indigeste.
Passé les effets de la gueule de bois, les dirigeants nyonnais ont, en cette année de Fête des Vignerons, tiré les leçons de l’échec. Sous la direction d’un nouveau maître de chais – Ricardo Dionisio a succédé à John Dragani -, le Stade Nyonnais nouveau s’est mis au boulot. Le groupe des «jaune et noir», revu et visité durant la trêve, est l’amalgame de quelques joueurs confirmés dont le but premier sera d’encadrer une pléiade de jeunes talents prometteurs.