Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Ligue des champions: sortie amère pour Bâle

Réduits à dix, les Rhénans ont plié face à Schalke (0-2) et peuvent maudire l'arbitre.

12 déc. 2013, 06:30
bale-perdu

Bâle ne disputera pas une troisième fois les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Battus 2-0 par Schalke 04 dans un match qu'ils ne devaient pas perdre pour continuer l'aventure dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, les Rhénans se consoleront avec un seizième de finale de l'Europa League.

Toutefois, c'est avec un goût bien amer en bouche que les hommes de Murat Yakin tenteront de rééditer leur parcours de l'an dernier, où ils avaient atteint les demi-finales. En effet, le revers concédé hier soir en Allemagne est de ceux qui ont de quoi vous faire ruminer longtemps une belle occasion ratée, associée à une bonne dose d'injustice.

Car, si les hommes de Gel senkirchen devaient absolument s'imposer pour coiffer les Bâlois au poteau, ils ont eu droit à un arbitrage des plus cléments pour y parvenir. Le match s'est d'abord joué en une minute sur le coup de la demi-heure. Alors que Streller avait pris le meilleur sur Höwedes, le capitaine bâlois était accroché par son homologue allemand. Une faute "jaune foncé" que l'arbitre n'interprétait pas comme de dernier recours. Une minute plus tard, Ivanov voyait rouge pour une faute, pas de plus évident, similaire sur Szalai. Suspecte aussi était la position de l'attaquant sur cette action...

Draxler décisif

Malgré ce coup du sort, les Bâlois tenaient le coup jusqu'à la pause, sans concéder trop de terrain à leur adversaire. Car les visiteurs avaient empoigné leur "finale" par le bon bout. Ils monopolisaient le ballon dans les dix premières minutes alors que Boateng avait promis une déferlante bleue. Il n'en était rien. Toutefois, les "bleu" entraient peu à peu dans leur match. Sans toutefois réussir à l'enflammer.

Mais, alors qu'il avait gratifié le public d'un petit festival en fin de première période, Julian Draxler faisait étalage de toute sa classe pour libérer les siens. La deuxième période était vieille de six minutes, que le prodige allemand reprenait avec une précision diabolique un centre de Farfan. Déjà buteur lors de la victoire allemande à Bâle, le No 10 local mettait du coup fin à 387 minutes de mutisme de son équipe en Ligue des champions et son but inscrit à l'aller...

Toutefois, on sentait que les Allemands ne transpiraient pas la sérénité. C'était alors que l'assistant de M. Tagliavento eut un moment d'absence incroyable. Sur un coup-franc de Farfan, l'homme au drapeau ne voyait pas (ignorait?) la position de hors-jeu de... quatre joueurs allemands. Tout heureux de se retrouver seul devant Sommer, Matip ne se faisait pas prier (57e) pour classer l'affaire.

Regardez ce but en vidéo: 

Assommés par cette grossière erreur, les Bâlois ne s'en remettaient pas. La dernière demi-heure ne fut que remplissage. Les Allemands, pourtant loin d'être au-dessus des Bâlois géraient parfaitement leur avantage, profitaient de leur supériorité numérique et se permettaient le luxe de galvauder un nombre incalculable d'occasions en fin de match. Ainsi, Streller et Cie ne se ménagèrent pas la moindre occasion. Mais on est tout de même en droit de se demander ce qu'il serait advenu si Bâle avaient pu jouer à onze contre onze et si ce deuxième but allemand n'avait pas été injustement accordé.

Toujours est-il que les Bâlois devront se faire une raison. Mais la nuit rhénane va être teintée de regrets. Comment pourrait-il en être autrement? Rester à quai alors que l'on s'offre deux fois le scalp de Chelsea a de quoi provoquer quelques insomnies. Légitimes. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias