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"Nous ne voulons pas des miettes", annonce le vice-capitaine de l'OM Benoît Cheyrou

Le vice-capitaine de l'Olympique de Marseille, Benoît Cheyrou, s'exprime en marge du tournoi valaisan qui débute ce samedi soir à Sion.

06 juil. 2013, 10:22
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A 32 ans, Benoît Cheyrou entame sa septième saison sous le maillot de l'Olympique de Marseille. Champion de France en 2010 avec le club phocéen, le milieu de terrain se sent toujours aussi bien dans son corps. Face aux budgets illimités du Paris Saint-Germain et de l'AS Monaco, le vice-capitaine de l'OM (derrière le gardien Steve Mandanda) espère, en 2013-2014, faire aussi bien voire mieux que l'exercice dernier et une présence sur la deuxième marche du podium de la Ligue 1. Il s'exprime à quelques heures du début de la Valais Cup à Sion.

Benoît Cheyrou, votre préparation, l'été dernier à Crans-Montana, vous avait permis de débuter le championnat par six victoires d'affilée. Est-ce une raison de votre retour en Valais?

C'est clair que ce stage s'était déroulé dans d'excellentes conditions. La qualité des infrastructures, l'accueil et la gentillesse des gens de la région sont magnifiques. Et puis, être ici nous permet d'échapper à la canicule de Marseille et de sortir du contexte classique de la Commanderie (ndlr: le centre d'entraînement de l'OM). Vu que la préparation de l'été 2012 avait ensuite payé, nous devons la prendre comme base de travail.

Vous êtes arrivés vendredi et avez effectué une séance ce matin (ndlr: hier). Quelles sont vos premières sensations?

Nous avons travaillé physiquement. Il y a donc de la souffrance, mais c'est bien de souffrir ensemble. Cela permet de créer un esprit de groupe.

Celui-ci fut clairement votre force la saison dernière...

Tout à fait. Personne ne nous attendait après la saison catastrophique que nous avions faite auparavant (ndlr: Marseille avait terminé dixième). En ajoutant à cela des finances revues à la baisse, nous n'avions pas d'autre choix pour bien figurer. Nous nous sommes serrés les coudes et avons affiché une grosse solidarité pour engranger les points. Il y a eu beaucoup de succès 1-0 (ndlr: 12 sur 21 victoires), à l'arraché. Cela démontre tout l'état d'esprit de groupe dont nous avons fait preuve.

En 2012, il y avait le tour préliminaire de l'Europa League à gérer durant le mois d'août (4 matches supplémentaires). Là, vous êtes directement qualifié pour la phase de groupes de la Ligue des champions. Un soulagement?

Oui, cela amène davantage de sérénité. L'an dernier, nous avons disputé un marathon. Je crois que nous sommes l'équipe française qui a disputé le plus de rencontres en 2012-2013. Avec un contingent limité en raison des restrictions financières, ça n'a pas été facile. Mais nous avons fait une bonne saison grâce à notre état d'esprit positif. Il faudra désormais faire autant, voire davantage d'efforts en étant conscient que ceux-ci sont nécessaires. Car dans le football, tout peut très vite tourner.

Le recrutement de Dimitri Payet (26 ans, ex-Lille) est-il rassurant et montre-t-il des moyens et des ambitions à la hausse chez vos dirigeants?

Ils ont fait du bon travail, avec cette arrivée (ndlr: l'attaquant a signé pour 4 saisons). Et oui, c'est rassurant d'avoir des recrues de qualité qui ont de hautes ambitions. Dimitri est l'un des meilleurs joueurs de Ligue 1 (ndlr: 12 buts et autant de passes décisives la saison dernière). Nous sommes tous très contents du recrutement de ce renfort important. A nous, joueurs, de favoriser son adaptation afin qu'il soit prêt et bien au plus vite.

Que vous inspire ce que sont devenus le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco?

Leurs budgets illimités ont changé la donne en France. Ils apportent de grands joueurs et c'est une bonne chose pour le championnat et sa visibilité. Après, en face, nous avons envie de montrer que l'argent ne fait pas tout. Nous ne voulons pas des miettes.

Pensez-vous pouvoir rivaliser avec eux?

L'Olympique de Marseille est un club vraiment différent des autres. Il y a quelque chose en plus à l'OM. Et j'espère que la passion peut l'emporter sur l'argent. Nous ne voulons pas nous dire que nous finirons au mieux troisièmes.

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