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On n'est pas passé loin du miracle

Le miracle de Londres n'a finalement pas eu lieu. Mais le coup n'est pas passé loin. Arsenal a bien failli devenir la première équipe de l'histoire à se qualifier en Coupe d'Europe après avoir perdu le match aller 4-0.

06 mars 2012, 22:52
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A l'Emirates, Arsenal s'est imposé 3-0 devant le Milan AC. Le score était acquis à la pause après les réussites de Koscielny  (7e), de Rosicky (26e) et de Van Persie (43e). Sans deux miracles  d'Abbiati à l'heure de jeu devant Rosicky et Van Persie, les Gunners auraient effacé le passif de San Siro pour signer sans doute le plus bel exploit de leur histoire.  Seulement, la réussite  les a boudés en seconde période. Ils ont aussi payé un certain  tribut à la fatigue qui devait saisir notamment un Van Persie en  fin de match. Arsène Wenger a souffert aussi du manque de  profondeur de son banc. L'Alsacien n'avait pas d'autre alternative en fin de match à lancer Chamakh dans la bataille, un joueur qu'il ignore pourtant depuis des mois.    

Après avoir été bien médiocre en première période, la défense milanaise a su resserrer les rangs pour «tenir» ce 3-0. Impliqué sur le penalty provoqué par Walcott pour le 3-0, l'ex-Servettien Djamel Mesbah, qui découvrait la Ligue des Champions mardi soir, s'est ainsi parfaitement repris. Mesbah et ses coéquipiers ont dû supporter tout le poids du match en raison de la faillite de leurs attaquants. Face à la défense londonienne, qui n'est pas la plus  imperméable du Royaume, Ibrahimovic et Robinho ne furent pas dans un grand soir. Le Suédois ratait ainsi la cage vide à la 63e minute  après une mauvaise relance de Szczesny. A ses côtés, le Brésilien fut inexistant. Le contraste avec le match aller fut saisissant. Le duo avait, en effet, enchanté San Siro. 

Avec cette qualification acquise dans la douleur, le Champion d'Italie n'aura aucune raison de bomber le torse en quart de  finale. Les lacunes dévoilées à Londres ne pardonneront pas contre un adversaire mieux armé. Massimiliano Allegri a trois semaines devant lui pour redonner une nouvelle assise à sa formation. Les retours de Seedorf et de Boateng, les deux grands absents à  l'Emirates, sont indispensables pour y parvenir. 

Benfica ne basculera pas dans la crise. Quatre jours après sa  défaite contre Porto en championnat, la formation de Jorge Jesus a renversé la situation face au Zenith St. Pétersbourg. Battu 3-2 en  Russie, Benfica s'est imposé 2-0 dans son antre de la Luz. C'est le latéral Maxi Pereira qui a ouvert le score dans le temps additionnel de la première période. L'Uruguayen a exploité une déviation géniale de Witzel pour battre Malafeïev. Le 2-0 tombait à la 93e sur une rupture conclue par Oliveira.  

Invaincus depuis dix-sept matches, les Russes ne sont pas revenus dans le jeu en seconde période. La qualification du Benfica, qui sort du groupe du FC Bâle, ne se discute pas. Les Lusitaniens étaient bien les meilleurs sur l'ensemble des deux  rencontres. 

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