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Pas de demi-finale pour Aubonne

Aubonne, au fond du trou, s'est fait laminer et ridiculiser mercredi soir par un ES Malley éblouissant (2-8).

13 avr. 2017, 15:19
Les Aubonnois (ici Shkodran Muslija) n'ont pas eu voix au chapitre.

Les protégés de Roland Schaer qui rêvaient d’une demi-finale de Coupe vaudoise ont sombré corps et âme mercredi dans une soirée cauchemardesque. Trois jours après l’inadmissible naufrage de Donneloye, Aubonne, en plein doute, a explosé lamentablement et logiquement face à Malley, un prétentieux et intouchable pensionnaire de 3e ligue.

Les lausannois, au parcours sans faute avec uniquement des victoires ont rapidement donné la leçon et survolé les débats. Aubonne, avec une défense remaniée n’a vu que du feu et pratiquement jamais existé. Le centre-avant, Mbengani, impressionnant d’aisance et de facilité, s’est de suite mué en implacable bourreau. A la 6e minute déjà, il faisait parler sa vélocité. Arnera commettait alors l’irréparable. L’expérimenté Boutafenouchet transformait ce penalty indiscutable.

Bousculés et désemparés, les joueurs locaux laissaient la voie libre au défenseur Trabelsi qui profitait de ces largesses pour doubler la mise (10e). Dans l’impossibilité de réagir et de reprendre leurs esprits, les Aubonnois, sans jus et sans idée, subissait la loi d’une opposition flamboyante. Il n’y avait tout simplement pas photo.

Aubonne de mal en pis

Après le thé, Sow aurait dû, de la tête, marquer le goal de l’espoir. Il devait rater son affaire et réveiller un ES Malley qui allait enclencher la vitesse supérieure. En six minutes Mbengani et Kilinc s’unissaient pour brillamment faire la différence et classer l’affaire (50e et 56e).

Même si Da Silva parvenait à réduire le score (58e), les Lausannois, au foot alléchant à une touche de balle, continuaient à faire joujou avec des Aubonnois ridiculisés. Les occasions se multipliaient à cadence régulière et deux nouveaux buts tombaient comme des fruits mûrs (80e et 85e). Après le penalty transformé par Muslija (87e), Malley, en plein euphorie, couronnait sa parfaite prestation avec deux réussites dans le temps additionnel.

Schaer consterné

Aubonne, sans ressource, a donc baissé pavillon sans montrer le moindre signe de fierté et surtout de révolte. Avec 14 buts encaissés en 72 heures, les pensionnaires du Chêne, en plein dégringolade, ont montré un visage inquiétant et une coupable résignation.

Ce constat affligeant et désastreux n’a guère plu à un Roland Schaer consterné: "La pilule est dure à avaler. On est sur une dangereuse pente savonneuse. C’est surtout la manière et le comportement qui m’ont déplu. Il faudra rapidement retrouver une nouvelle dynamique pour faire encore quelques points pour assurer notre venir."

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