L'UEFA est bien évidemment aux anges avec la victoire de Gianni Infanitno à la tête d'une FIFA que les Européens rêvaient de reconquérir depuis 1974 et le début de la présidence du Brésilien João Havelange. Mais l'instance basée à Nyon, dont le président Michel Platini est toujours suspendu, se retrouve aussi face à l'immense vide créé par le départ du Valaisan.
L'UEFA n'a plus ni de numéro un, ni de numéro deux. Elle va rapidement devoir nommer un nouveau secrétaire général, à à peine plus de trois mois du coup d'envoi de l'Euro. Ayant décidé de rester fidèle à Michel Platini, elle attend toutefois que le sort du Français soit définitivement tranché par la justice avant d'ouvrir une éventuelle élection présidentielle.
Suspendu huit ans par la FIFA avant de voir sa peine réduite à six ans par la commission de recours de la Fédération internationale, Michel Platini peut désormais saisir le Tribunal arbitral du sport. Si le TAS donne raison au triple Ballon d'Or, celui-ci retrouvera son siège à Nyon. Dans le cas contraire, des élections seront organisées.