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Real Madrid - Bâle: quand David affronte Goliath

Le FC Bâle sera l'hôte du Real Madrid à Santiago Bernabéu en phase de groupes de la Ligue des Champions mardi. Les Bâlois iront au devant d'une mission ardue, mais pas impossible!

15 sept. 2014, 12:08
Et si le FC Bâle répétait à Santiago Bernabéu le "coup" de Stamford Bridge ? Comme la saison dernière, la phase de groupes de la Ligue des champions offre d'entrée aux Rhénans un déplacement chez un tout grand d'Europe: le Real Madrid.

Et si le FC Bâle répétait à Santiago Bernabéu le "coup" de Stamford Bridge ? Comme la saison dernière, la phase de groupes de la Ligue des champions offre d'entrée aux Rhénans un déplacement chez un tout grand d'Europe: le Real Madrid. Si la mission s'annonce ardue mardi (20h45), le quintuple champion de Suisse n'a strictement rien à perdre dans le splendide écrin du tenant du titre.

Quatre mois après la conquête de la "Décima", vécue comme un véritable soulagement puisque son dernier sacre remontait à 2002, le Real rêve maintenant de devenir la première équipe à défendre son titre depuis la création de la Ligue des champions sous sa dénomination actuelle. Et l'exercice européen 2014/2015 des "Merengue" a bien débuté avec à la clé un premier trophée, celui de la Supercoupe d'Europe (2-0 face à Séville le 12 août).

Se remettre sur le droit chemin

Mais le départ raté en championnat (3 points en 3 matches) a mis en lumière quelques carences et fait naître des doutes dans le collectif de Carlo Ancelotti. C'est dire si le Real compte profiter de la Coupe d'Europe pour se remettre sur le droit chemin. Celui des filets. Ces filets qui ont tremblé à 17 reprises la saison dernière sous les assauts de Cristiano Ronaldo, un nouveau record en Ligue des champions. Et malgré les critiques actuelles envers Casillas, personne dans la capitale espagnole ne voit les joyaux locaux buter face au FC Bâle de Paulo Sousa.

Or ce dernier n'est jamais aussi fort que lorsque l'on ne l'attend pas. Et il prend souvent un malin plaisir à faire la nique aux géants européens, comme le Chelsea de Jose Mourinho que la fronde du David rhénan fit trébucher à deux reprises l'automne dernier. Après avoir fait tomber les Blues en ouverture du groupe (1-2), la bande de Murat Yakin avait remis le couvert au Parc Saint-Jacques grâce à une réussite tardive de Mohamed Salah (1-0). Si le reste de la poule s'était moins bien déroulé, ces deux succès ont conforté une fois de plus toute la légitimité du FCB dans la compétition.

Petit poucet

Selon le site de référence "Transfermarkt", la valeur marchande de l'effectif du Real Madrid est actuellement la plus haute du monde avec un total de 813 millions de francs. Suivent Barcelone (732M), le Bayern Munich (682M) et Chelsea (536M). Avec ses 53 millions de francs - dont 10 au seul Fabian Schär -, l'effectif du FC Bâle fait figure de petit poucet international. C'est là que réside la magie du club rhénan. Car sur la feuille de match de cette première rencontre du Groupe B, pas moins de six Madrilènes (Ronaldo, Bale, Rodriguez, Modric, Kroos et Benzema) dépassent individuellement la valeur totale des joueurs du FC Bâle.

Et pourtant, année après année, le FCB répond présent avec une régularité à toute épreuve. Grâce à son coefficient UEFA, calcul englobant les résultats des cinq dernières saisons, le club de Saint-Jacques vient même d'entrer dans le Top 20 européen. Un classement qui n'a cessé de s'améliorer depuis la saison 2010/2011. Alors situé au 52e rang continental, le FCB a augmenté petit à petit son capital pour se retrouver 38e en 2012, 35e en 2013, 20e en mai 2014, et 18e à l'heure d'aborder la phase de groupes. Une admirable ascension qui apporte son lot d'exigences: titiller l'une des meilleures équipes du monde en fait désormais partie.


 
 

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