Sur leurs terres, les pensionnaires d’En Marcy ont entamé les débats pied au plancher pour inquiéter l’expérimenté Mutombo dès le coup d’envoi (1re, 4e). Ce départ tonitruant ne fut en fait qu’un bref feu de paille. Progressivement, les Genevois reprenaient leurs esprits pour réellement se montrer dangereux. Ils auraient même pu ouvrir le score sans la poisse de Pasche, qui voyait sa frappe finir sur le poteau d’un Barroqueiro battu (16e).
Les hôtes, à la peine, avaient encore la malchance de perdre Meuris sur blessure (21e). Avec un banc réduit au minimum, Paulo Diogo n’avait pas d’autre choix que de lancer Alvarez et modifier son organisation. Peu convaincant, Saint-Prex s’est contenté de chercher abusivement la profondeur et la vitesse de ses attaquants. Cette option aurait pu porter ses fruits si Soumahoro et Dessarzin s’étaient montrés plus inspirés (32e, 40e).
Les visiteurs, quant à eux, ne profitaient pas d’une coupable mésentente...