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Sébastien Fournier est le nouvel entraîneur du Servette FC

Le Valaisan Sébastien Fournier est le nouvel entraîneur du Servette FC.

13 sept. 2012, 16:30
Sébastien Fournier, nouvel entraîneur du FC Sion.

Sébastien Fournier est de retour à Genève. Dix jours après la fin de son expérience à la tête du FC Sion, le Valaisan de 41 ans a été nommé pour une saison (avec option) entraîneur du Servette FC, en remplacement du Portugais João Alves, qui avait été licencié le 3 septembre lui aussi.

"C'est comme si je n'étais jamais parti, comme si j'avais simplement fait un long voyage de neuf mois, a expliqué Fournier devant les médias. Je reviens dans un club pour lequel j'ai beaucoup donné et qui m'a tellement rendu." Le Valaisan a porté les couleurs de Servette de 1997 à 2004 puis a ensuite été actif dans la formation, ayant déjà travaillé avec plusieurs joueurs du contingent ou étant à l'origine de leur venue dans la maison grenat.

Impressionnant casting

"Piquet" sait qu'il n'est pas donné à tout le monde de retrouver de l'embauche si rapidement. "C'est allé vite, je suis de nouveau à la tête d'une équipe de Super League deux semaines après mon départ de Sion. C'est extraordinaire." Et l'ancien international (40 sélections) d'immédiatement se plonger dans le travail. "Je crois que cette équipe a de la qualité, surtout en me référant à son début de saison où elle avait par exemple perdu deux fois 1-0 contre Bâle et Sion tout en étant proche de ces deux adversaires. Le travail sera avant tout d'ordre psychologique puisque les joueurs traversent une mini-crise de confiance."

Servette est lanterne rouge de Super League avec deux points seulement en huit matches. La prochaine rencontre des Genevois aura pour cadre le 1er tour de la Coupe de Suisse et un déplacement chez les Zougois de Cham (1re ligue Classic).

Le président Hugh Quennec voulait afficher son bonheur d'avoir trouvé, "après une longue période de réflexion", un entraîneur capable de "sortir l'équipe de cette spirale négative". Et les candidats, assure le Canadien, étaient très nombreux: près de 80 postulants se seraient manifestés, dont certains "ont mené des équipes en Champions League ou ont été à la tête d'équipes nationales", insiste-t-il en appuyant sur le rayonnement international de Genève. Peu être un peu trop, les trois derniers papables en lice étant Fournier, Pierre-André Schürmann et Pablo Iglesias.

Les fortes têtes de Quennec

Mais là n'est pas l'essentiel pour le président qui rappelle l'engagement sans faille de Fournier durant son long passage à Genève. "Il (Fournier) a la foi qu'en dépit des circonstances, nous pouvons en tout temps aller chercher la victoire, raconte-t-il dans le communiqué officiel. Il est focalisé sur la recherche de solutions, au-delà des difficultés, et partage la vision du club sur la manière de gérer, d'analyser et d'évaluer une équipe." Le Valaisan aime entre autre utiliser les moyens actuels qui s'offrent aux entraîneurs (vidéo, informatique), ce qui n'était pas vraiment le cas de son prédécesseur João Alves à qui Hugh Quennec reprochait justement un certain manque de modernisme.

Voici donc Hugh Quennec, par ailleurs également président du Genève-Servette HC de Chris McSorley, patron de deux entraîneurs forts en gueule, adeptes d'un langage fleuri. Le Valaisan avait insulté dans les vestiaires trois joueurs sédunois qui étaient sortis l'avant-veille d'un match et avait ensuite dévoilé l'affaire et le nom des fêtards à la presse, ce qui avait scellé son sort à Tourbillon. "Je ne regrette rien, clame-t-il pourtant. Je suis resté fidèle à ce que je suis et à ma vision du football. C'est une question de respect pour le public et les joueurs. Quand je jouais, je sortais les soirs après les matches et les soirs précédents les jours de congé. Je n'ai aucun problème avec ça."

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