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Servette contaminé par les affaires de Sion et Xamax

Après les affaires de Sion et Xamax, voici que Servette est à son tour dans le collimateur de la SFL.

31 janv. 2012, 10:41
claudius_schafer

Les déboires du football romand semblent ne connaître aucune fin. Après les affaires Sion et Xamax, voici que le Servette FC se retrouve lui aussi dans la tourmente, sommé par la Swiss Football League de fournir certains documents sous peine de dénonciation à la Commission de discipline, lit-on dans «La Tribune de Genève».

«Nous avons envoyé un courrier à Servette pour avoir en retour une clarification de la situation financière du club et diverses attestations officielles de paiement», confirme dans la «TG» Claudius Schäfer, directeur de la SFL. Il s'agit entre autre de savoir si le SFC s'est acquitté de ses charges sociales.

Le club a accusé un retard dans le versement des salaires de décembre de onze employés et entraîneurs du club, dont deux demeurent impayés. Il a également dû trouver un accord avec les Services industriels (SIG) sur l'échelonnement de paiement d'une facture d'électricité de 100 000 francs. Par ailleurs, plusieurs prestataires de services attendent aussi d'être payés, comme la société gérant la sécurité dans le Stade de Genève, qui a du reste mis le SFC aux poursuites.

Compte à rebours

«Nous avons fixé un délai d'un mois au club», a expliqué à Sportinformation le responsable de la communication de la Ligue Philippe Guggisberg. Le compte à rebours ayant déjà commencé, il reste moins de 30 jours à Servette pour s'exécuter. Faute de quoi, la SFL a confirmé qu'elle dénoncerait le SFC à sa Commission de discipline, comme cela avait été le cas pour Neuchâtel Xamax au début de l'automne.

«Mais il convient de préciser que Servette n'est pas Xamax», nuance M. Guggisberg, corroborant les propos de Claudius Schäfer parus dans la «TG». «Les dirigeants sont en place depuis plusieurs années et nous savons ainsi très bien à qui nous adresser. Nous allons maintenant observer ce qui se passe à Genève», détaille encore le chef communication de la Ligue.

Lundi, le président Majid Pishyar, en poste depuis quatre ans, avait lancé un «appel urgent aux Genevois», pressant les milieux économiques locaux de venir le soutenir dans sa tâche, faute de quoi il devrait «réduire la voilure». Il avait laissé entendre qu'il (s')investirait moins et que son club pourrait ne pas obtenir la licence pour la saison prochaine.

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