Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Situation du Servette FC: rencontre constructive entre le club et les autorités

Lundi au Stade de Genève se sont rencontrés des représentants du Servette FC et des autorités cantonales. Les difficultés financières du club se situent en partie dans les coûts de l'exploitation de ce stade.

13 avr. 2015, 17:50
Spielfeld und Tribuenen im Fussball-Stadion Stade de Geneve in Genf, aufgenommen am 24. September 2007. Das Stadion mit einer Kapazitaet von 30'084 Sitzen wird als eines der acht Stadien an der UEFA EURO 2008 gebraucht werden, welche im Juni 2008 in der Schweiz und in Oesterreich stattfinden wird. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

View of the pitch and the stands in the football stadium Stade de Geneve in Geneva, Switzerland, pictured on September 24, 2007. The stadium with a capacity of 30'084 spectators is one of the eight stadiums of the UEFA EURO 2008 taking place in Switzerland and Austria in June 2008. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Des représentants du Servette FC, en proie à de graves difficultés financières, et des pouvoirs publics se sont rencontrés lundi à midi au Stade de Genève. Il s'agissait de faire l'état des lieux d'une enceinte au coeur de toute la problématique.

"Nous avons visité le stade pour nous rendre compte de la situation, des besoins, des demandes de Servette et de ce qui a déjà été effectué", explique Sophie Forster Carbonnier, présidente de la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil. "L'objectif était de mettre tout le monde au même niveau d'information au sujet des infrastructures, poursuit la députée écologiste. La commission va maintenant se mettre au travail afin de trouver une solution."

Le temps presse pour le SFC, en cessation de paiements depuis plus de deux semaines, incapable faute de liquidités de payer les salaires de mars et les factures des fournisseurs. Selon des chiffres parus dans la presse mais que le club n'a pas confirmés, il manquerait 4,5 millions de francs pour boucler la saison. Le président Hugh Quennec a lancé en ce sens, juste avant Pâques, un appel à l'aide aux pouvoirs publics, à qui il réclame 7 millions de francs en remboursement des travaux qu'aurait effectués Servette dans le Stade de Genève (6 millions) et au centre d'entraînement de Balexert (1 million).

Une requête amenée pour le moins maladroitement par le Canadien et qui a provoqué l'exaspération de certains élus genevois. La réunion de lundi entre le SFC, la délégation du Grand Conseil et la Fondation du Stade de Genève, a ainsi également permis de réexpliquer à Hugh Quennec le processus décisionnel du parlement, "qui ne peut pas débloquer de l'argent comme ça, du jour au lendemain", rappelle un membre de la commission de contrôle de gestion.

Une fois cette mise au point (nécessaire après les tensions apparues il y a deux semaines) effectuée, tous les participants à la réunion ont pu exposer leur point de vue. "Le dialogue a été constructif et intéressant, confirme Sophie Forster Carbonnier. Mais nous ne communiquerons pas plus sur le sujet tant que nos travaux n'auront pas avancé. Il y a plusieurs partis politiques représentés dans la commission et chacun a son propre avis..."

Deux fronts

Le Servette FC se bat sur deux fronts pour éviter la faillite. Il cherche tout d'abord à se délester des coûts de l'exploitation du Stade de Genève, entièrement à sa charge même si la Fondation est la propriétaire de l'enceinte. Un contrat - on parle d'un loyer annuel de 150'000 francs (non payé en 2015) et de quelque 2 millions de francs de charges - hérité de la présidence de Majid Pishyar, le prédécesseur de Hugh Quennec à la tête du club.

L'autre urgence est de trouver le plus rapidement possible des fonds pour boucher le trou et assurer suffisamment de liquidités pour terminer la saison. Dans la situation qui est la sienne actuellement, Servette ne pourra pas obtenir sa licence de jeu pour la saison prochaine (verdict fin avril). Il pourrait même, si la cessation de paiements se prolonge, être pénalisé par des retraits de points au classement.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias