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Super League: le Lausanne-Sport est relégué en Challenge League, le FC Sion fête son maintien à Tourbillon

Pas de miracle pour les Lausannois qui, pour espérer se maintenir en Super League, devaient prendre le dessus sur Thoune (match interrompu à 2-0 en faveur des Bernois après une bagarre entre supporters) et escompter une défaite du FC Sion. Les Valaisans ont dominé Saint-Gall 3 à 2.

13 mai 2018, 17:50
/ Màj. le 13 mai 2018 à 21:32
Le portier Lausannois Castella peut être déçu, son équipe est reléguée en Challenge League.

Il n'y a pas eu de miracle pour le Lausanne-Sport ! Trois jours après la mère des défaites à Lugano (2-0), les Vaudois n'ont pas gagné à La Pontaise face à Thoune le match qu'ils devaient gagner pour avoir une chance de "survivre".

Battu 2-0 par le FC Thoune dans une rencontre marquée malheureusement par le comportement imbécile des fans vaudois, dont les débordements ont provoqué l'interruption du match avant son terme, le Lausanne-Sport ne peut plus échapper à la relégation avant l'ultime journée.

Promus il y a deux ans, les Vaudois quittent l'élite l'année où l'arrivée d'un nouveau propriétaire devait leur permettre de franchir enfin un palier, de redevenir ce club qui, il y a bientôt 20 ans, luttait pour le titre. Mais elle est bien là la magie du football qui nous apprend que rien ne peut être écrit d'avance. Qu'un coup de baguette magique ne peut pas effacer toutes les fêlures qu'une drôle de saison aura laissé éclater. La dernière, ce divorce avec les supporters qui ont provoqué des scènes presque inimaginables dimanche, sera peut-être la plus difficile à guérir.

Le pourquoi d'une relégation

Cinquième à la trêve à trois points seulement de la troisième place, Lausanne aura vécu un printemps "horribilis". Avec une seule victoire à leur compteur, le 2 avril à La Pontaise contre Lugano (2-1), le bilan des Vaudois en 2018 est proche du néant. Il s'explique à la fois par la fracture entre le vestiaire et Fabio Celestini, qui a entraîné le renvoi de l'entraîneur au soir du 28 avril, et par une campagne de transferts qui n'a pas ciblé la priorité absolue: l'engagement d'un défenseur central de valeur.

Grâce au soutien de son nouveau propriétaire Ineos, Lausanne est un club qui n'accuse aujourd'hui plus aucun souci d'argent. Les Vaudois feront donc tout pour reprendre leur place en Super League avant l'inauguration de leur nouveau stade de La Tuilière, prévue pour la saison 2019-2010. Ils s'avancent donc comme les grandissimes favoris du prochain championnat de Challenge League. Mais ils devront toutefois rester sur leurs gardes. Le Servette FC, qui bénéficie lui aussi de la générosité d'une grande multinationale, ne sera peut-être pas toujours dirigé par un entraîneur étranger qui ne maîtrise pas le français, qui ignore tout de la réalité du football suisse et qui est, enfin, épaulé par un directeur sportif issu du rugby...

L'opération ''remontada'' menée à bien

Si les Lausannois basculent en enfer, les Sédunois sont, quant à eux, au septième ciel. Victorieux 3-2 du FC Saint-Gall, ils ont mené à terme cette opération ''remontada'' qu'ils considèrent encore plus belle qu'une victoire en Coupe de Suisse. Que les esprits chagrins jugeaient impossible au soir de la défaite du 10 février à Lugano, qui laissait le FC Sion à sept points à la barre.

Ce match à Lugano était le premier dirigé par Maurizio Jacobacci. Promu depuis l'équipe des M21, le successeur de Paolo Tramezzani et de Gabri est, bien sûr, le grand artisan de ce maintien. Il a eu l'intelligence de modifier un système de jeu pour chercher davantage de verticalité dans le jeu de possession et de sortir de la "cave" dans laquelle avaient été enfermés de manière inexplicable Carlitos, Lenjani et Neitzke. Il reste à espérer que Christian Constantin maintiendra sa confiance à Maurizio Jacobacci et qu'il misera toujours sur la jeunesse de son effectif. Bouleverser son équipe comme il l'a fait l'été dernier serait la dernière chose à faire. Christian Constantin est trop avisé pour jouer à nouveau avec le feu au terme d'une saison qui aurait pu être celle de toutes les désillusions.

Fessés jeudi par le FC Bâle (5-1), les Young Boys ont eu le mérite de bien rebondir devant leur public face à Lugano pour que la remise de la coupe du champion soit une belle fête. Les Bernois se sont imposés 3-1 après avoir pourtant concédé l'ouverture du score. La récréation est désormais terminée pour l'admirable Steve von Bergen et ses coéquipiers. Ils ont deux semaines pour se remettre en mode "guerriers" avant la finale de la Coupe de Suisse contre le FC Zurich de Ludovic Magnin qui, pour sa part, a battu le FC Bâle... 4-1 au Letzigrund.

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