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Ils l'ont fait. Une année après leur relégation, les Copétans retrouvent la 1 re ligue. " C'est une joie immense pour le club dans son entier ", lâchait Patrick Duval, l'entraîneur de Terre Sainte, au coup de sifflet final. Les yeux rougis, il enchaînait: " L'an dernier, nous avions été floués et nous nous offrons une belle revanche ."
Mais avant de se laisser aller aux scènes d'allégresse, les Copétans avaient disputé "leur finale" et étaient passés par tous les états d'âme, samedi à Vidy contre Stade-Lausanne. Cris pées par l'importance de l'enjeu, les deux équipes débutaient la rencontre prudemment. Les "violet et vert" redoutaient les contres lausannois et n'osaient pas se lancer franchement à l'offen sive. Les hôtes, de leur côté, n'avaient tout simplement pas les armes pour bousculer une formation bien en place.
Une histoire de penalties
Les deux prétendants se con tentaient de planter quelques rares banderilles, toutefois bien trop inoffensives pour déblo quer les compteurs. La première occasion copétane survenait au quart d'heure. Fabio Albii, lancé en profondeur, grillait la politesse aux défenseurs et se faisait bousculer par le portier lausannois, tout heureux de ne pas voir rouge.
Le coup franc ne donnait rien mais, dans la foulée, le même Fabio Albii - très en verve samedi - se faisait bousculer dans les seize mètres et obtenait un penalty. Très (trop?) décontracté, Ndoye frappait mollement le ballon qui filait à côté (20 e ). Cet échec allait crisper encore davantage les Copétans, qui ne parvenaient pas à prendre la mesure de cette formation lausannoise peu convaincante et privée d'atouts offensifs.
La pause survenait sur un nouveau rebondissement lorsque, au terme d'un bon mouvement collectif, la frappe d'Alessa Albii était contrée par le bras du défenseur Danner. L'arbitre n'hésitait pas et offrait aux joueurs des Rojalets une session de rattrapage. Nouveau penalty, nouveau tireur, mais verdict identique. L'envoi de Pilloud était stoppé par le portier lausannois (45 e ).
Chênois joue le jeu
La seconde période ne soulevait pas l'enthousiasme et valait par son côté émotionnel. Sur l'une des rares occasions lausan noises, Duvoisin réalisait un miracle sur une frappe à bout portant de Soos (49 e ). Suspendus à leurs téléphones portables, les dirigeants copétans apprenaient alors que Servette-Carouge M21 était mené à Chênois. Le match nul suffisait donc au bonheur de Terre Sainte qui manquait une grosse occasion par Lancellotti, dont l'envoi était stoppé miraculeusement par Castejon (89 e ).
Et alors que le match était terminé à Vidy, Chênois, dans les arrêts de jeu, inscrivait une seconde réussite qui envoyait les Copétans au paradis. " Je suis heureux et très fier, mais j'ai une pensée particulière pour mon prési dent à qui je dédie cette promotion. Et je tiens aussi à relever le fair-play de l'équipe de Chênois qui a joué le jeu lors de cette der nière rencontre ", savourait Pa trick Duval.